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Pour le président de la Linaf, il suffit que tout le monde mette la main à la pâte et que les propositions faites aux pouvoirs publics soient acceptées.
« Nous pensons et restons persuadés que si tout le monde met un peu du sien, le championnat peut reprendre. Il peut reprendre parce qu’il y a plusieurs formules possibles. Il peut reprendre parce que les uns et les autres auront mis un peu d’eau dans leur vin. Il est même possible de faire en sorte qu’un coup de main soit donné par l’ensemble des parties prenantes afin que nous puissions sortir des carcans du trésor public qui est un véritable problème pour notre championnat.
Aujourd’hui, attendre que les financements sortent seulement du trésor public crée une véritable instabilité sur le calendrier et le fonctionnement de la compétition. Nous avons mené des démarches et discuté avec des partenaires qui sont prêts à nous accompagner. Et on a besoin de tous ceux qui concourent à la transparence dans la gestion des clubs afin de créer la crédibilité et que chacun joue son rôle ».
Les pouvoirs publics comme locomotive
« Quoi qu’on fasse ou qu’on dise, dans tous les pays du monde, tant que les pouvoirs publics n’ont pas joué ce rôle de locomotive ou de lancement, je ne pense pas que les choses vont décoller.
Même avec le calendrier international, c’est encore possible et nous l’avons déjà fait. Même si cette année les choses s’annoncent difficiles avec un championnat avec 26 journées en poule unique, il est temps de jeter les bases sur une véritable organisation qui va nous amener à nous préparer sereinement.
Si aujourd’hui les efforts sont faits sur la base des propositions que nous avons mis sur la table des pouvoirs publics, je pense qu’on peut démarrer et arriver en fin juin avec les différents champions qui vont nous représenter en compétitions africaines ».