
Mort dans la nuit de lundi 21 juillet 2024, les centaines de témoignages, en une journée, du journaliste-reporter d’images de Gabon 1ère prouvent à suffisance que dans notre corporation, on peut encore évoluer et s’en aller sans tâche.
Louis Mermaz Issembe, cameraman au service Sports de Gabon 1re, est mort dans la nuit de lundi 21 juillet 2024, quelques mois après sa retraite. Un 4e homme de la presse sportive depuis avril dernier et alors même Bader Zogo et Lin Brice Boubala dorment encore dans les glaçons des pompes funèbres.
La mort d’Issembé. Que de témoignages de l’homme ! Dit-on, toujours disponible et disposé à servir la nation. Même étant en retraite, il était toujours sur le terrain. Et pas plus tard que samedi dernier.
« Issembe m’a vu arriver en tant que collaboratrice extérieure. Il m’a vu devenir agent et on se sépare quand je suis chef du service Sport. Je garde de l’homme le souvenir de quelqu’un de disponible, de très professionnel, de rigoureux, ponctuel, respectueux, humble et avec un sens élevé du devoir. C’était un aîné, c’était le doyen et il n’avait jamais un mot au dessus de l’autre », nous dira Raïssa Laure Medza Me Ndong, chef du service Sport de Gabon 1re.
S’il a fait l’unanimité de ses anciens collègues comme un « professionnel dévoué, toujours prêt à partager ses connaissances et son expérience avec les jeunes générations », Fernande Zang, Journaliste sportif à Gabon 1re en dit plus. « J’ai côtoyé cet homme durant sept ans, car je suis arrivée au service des sports en 2017. C’était un monsieur sans histoire, professionnel, toujours ponctuel. Lorsqu’on a un sujet prévue à 8h, il était là à 7h ».
Et pour Stephen Dane Mombo Ekore, arbitre de taekwondo, « Un baobab de la RTG1, devenue Gabon 1re, a passé l’arme à gauche ». Stéphanie Elogo, une footballeuse, parle d’une « légende ». Pierre Brice Okane Obame, un communicateur des réseaux sociaux de résumer à son tour : « Sa rigueur, son professionnalisme et sa disponibilité étaient exemplaires. Il était un modèle pour ses collègues et une source d’inspiration pour les jeunes journalistes ».
Louis Mermaz Issembe n’était donc pas un médisant, un comploteur et encore moins un diviseur dans la corporation comme on en connaît aujourd’hui mais plutôt un ennemi des intrigues.
Pour tout dire, c’est un saint vivant qui nous laisse. Que Saint François de Sales, patron des journalistes t’accueille et surtout t’accompagne devant le Trône de Gloire du Créateur que tu as servi par ta caméra, afin de recevoir ta récompense de digne et fidèle serviteur.
Cher ainé, tu seras de moins en moins occupé. Pense à prier permanemment pour notre corporation au Gabon ! Bon voyage à toi !