L’internationale basketteuse gabonaise vient d’organiser un tournoi féminin dit de la jeunesse à Libreville et qui a connu un franc succès.
Gabonallsport : Vous venez d’organiser un tournoi de basketball féminin à Libreville. Peut-on avoir la motivation de cette initiative?
Tania Angue : « Comme vous le dites, le jeudi 29 décembre dernier s’est déroulé un tournoi féminin dit de la jeunesse à la mairie du 4e arrondissement de Libreville. Le pays m’a beaucoup donné et maintenant, c’est mon tour de transmettre à la jeunesse gabonaise ce que j’ai reçu.
Footballeuse, j’ai été coptée en 2000 lors d’un tournoi Street Ball, organisé par Mme Sylvie Kotha épouse Nzamba, ancienne présidente de la Fédération et aujourd’hui députée à l’Assemblée nationale.
Si le but était la détection, on veut aussi éveiller la passion du sport et encourager la jeune fille à le pratiquer.
On pense que les choses n’ont pas toujours été faciles !
(Rire) Je peux vous avouer qu’à moins d’une semaine du tournoi, je tournais au vide et j’étais sur le point de l’annuler. Mais comme dans toute chose il faut croire en ses objectifs, j’ai tout remis entre les mains de Dieu.
Peut-on avoir quelques statistiques et récompenses du tournoi ?
Nous avons réuni près de 70 filles de 5 à 22 ans. Entendu que l’activité relevait de la détection, on a quand même prévu des trophées et des petites récompenses (enveloppes) aux meilleures pour les encourager. C’était le cas notamment de la MVP U14 et la MVP U16.
On a par ailleurs récompensé le meilleur coach, celui de Teiko Association, en la personne du coach Hamad.
Madame, nous vous offrons notre tribune pour remercier tous ceux qui vous ont accompagné.
Merci de cette opportunité et ce serait vraiment ingrat de ne pas le faire. Je remercie donc tous mes partenaires et personnes de bonne volonté qui ont contribué à la réalisation de ce projet. C’est le cas de la Mairie du 4e arrondissement et son maire, M. Axel Jesson Ayenoué, la SEEG, l’UJPDG, Cecagadis, Sogat, Imo BTP, Auto-Ecole Octave, M. Pierre Alain Mounguegui.
Je ne peux pas oublier la Fégabab et la Ligue de basket de l’Estuaire, les arbitres, les anciennes basketteuses et anciens basketteurs, les coaches et bien sûr les joueuses pour leur mobilisation et la réussite de l’évènement.
Un petit mot de fin ?
Nous venons de tenter une expérience. Je crois qu’il faut la pérenniser car on se rend bien compte que notre jeunesse a besoin d’activités saines. Et je voudrais compter encore sur ces partenaires et tous les autres nouveaux seront les bienvenus ».