
Surprise ou conséquence logique de ce que représente l’arbitrage féminin au Gabon aujourd’hui ? Aucune Gabonaise sur les 40 retenues pour la compétition !
La Confédération africaine de football (Caf) a publié ce jeudi les 40 arbitres retenues pour officier la Coupe d’Afrique des Nations Féminine TotalEnergies Maroc 2022, prévue du 2 au 23 juillet 2022 dans les villes de Rabat et Casablanca.
Fait marquant, malgré les efforts de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) sur la question, aucune arbitre gabonaise ne figure ni dans la liste des 16 centrales, ni les 16 arbitres assistantes et encore moins parmi les 8 assistantes vidéo (VAR) issues pourtant de 24 pays.
Selon le communiqué de la Caf, « Il s’agit d’un processus qui a débuté avec 226 femmes arbitres évaluées au cours de cette période ; la mission de la CAF étant de rehausser le niveau de l’arbitrage en Afrique et de créer des arbitres de classe mondiale ».
A en croire Eddy Maillet, le directeur des arbitres de la CAF, les arbitres gabonaises ont encore du chemin à faire. « Cette liste finale comprend actuellement les meilleures du continent. Il nous a fallu beaucoup de temps pour en arriver là. Les nombreux cours et formations que nous avons organisés nous ont aidés à prendre la décision finale », a-t-il déclaré.
« La formation et le développement des arbitres se fait essentiellement par des sessions pratiques. C’est dans cette optique que la CAF encourage les femmes arbitres à officier dans les ligues nationales masculines du continent », indique le communiqué de la Caf.
Ce qui nous fait alors dire que les arbitres gabonaises sont beaucoup plus victimes de la léthargie dans laquelle se trouve le football gabonais aujourd’hui.
A noter que dans cette liste, le Maroc se taille la part du lion avec 6 arbitres, suivi de l’Egypte (5), de la Tunisie et de l’Ile Maurice avec 3 arbitres et du Nigéria, de l’Algérie et de Mauritanie avec 2 arbitres.
La zone Uniffac se contentera d’une assistante de RDC (Kanjinga Mireille Mujanayi) et d’une autre du Cameroun (Carine Atezambong Fomo)
Aux dirigeants du football gabonais d’en prendre donc acte !