Silencieux depuis la polémique sur les textes, le candidat dit être conscient de la gravité du problème et son équipe et lui iront jusqu’au bout.
Depuis le lancement de la campagne électorale en vue de la présidence de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), Jérôme Efong Nzolo, est resté silencieux sur la polémique née de la lecture des textes sur le code électoral.
De retour à Libreville après avoir fait les étapes d’Oyem, Lambaréné et Mouila, l’ancien arbitre international s’est entretenu avec la presse ce samedi. Question de faire le point d’étape et réagir à cette problématique des textes, notamment des deux codes électoraux.
Si jusque-là rien de particulier n’a été signalé lors de ces trois étapes, JEN a dit poursuivre la campagne, en dépit de ce qui peut arriver car « tout peut arriver sur cette question des textes ».
« Je suis entièrement concerné par cette affaire car candidat. Cependant, nous sommes dans un processus électoral qui doit suivre son cours malgré cela. Avec mes équipes, il n’est pas question de dire qu’on attend le résultat de ce qui va se passer sur la question », a déclaré le candidat qui entend se mettre dans toutes les positions possibles, évoquant un plan B qui est de battre quand même campagne.
« Dans le nouveau code, c’est écrit, noir sur blanc, qu’il a été validé par le Comex actuel de la Fégafoot, en lieu et place d’un congrès. A quatre ans, on a changé beaucoup de choses dans ce code. C’est le cas aussi de la caution qui est passée de 500 000 à 1 000 000FCFA. Je crois que le dernier paragraphe de ce nouveau code condamne les auteurs qui l’ont validé », a relevé Jérôme Efong Nzolo qui n’a pas dit clairement si oui ou non, il saisira lui aussi la Fifa comme l’aurait déjà fait un autre candidat.
Pour lui, « En 2018, il y a eu des recours et l’élection a eu lieu et nous savons qui l’a remporté. J’ai beaucoup appris en quatre ans mais mon équipe ne restera pas les bras croisés. Le problème des textes est bel et bien là mais nous sommes dans un processus électoral et nous y resterons jusqu’au bout ».