Quota des étrangères, le transport des équipes, les cas Moanda FC et Bouenguidisport et le concept de Femme du match. Des questions que la présidente de la Linaffem a abordées avec aisance et assurance sur Gabon24.
On avait très vite fait de l’évaluer sur deux ou trois journées du championnat féminin alors qu’elle avait déjà décliné, au départ, son honnêteté à venir aussi apprendre du football féminin. Face aux multiples manquements déjà constatés depuis le démarrage dudit championnat, Odile Andréa Ossawa assume et rassure.
Au cours du plateau de sport de Gabon24, elle a d’abord rassuré l’opinion sur la question du transport des équipes, suite à l’incident de Port-Gentil où joueuses et staff de l’USB avaient dû prendre des occasions de fortune pour aller s’entraîner. « Toutes les dispositions ont déjà été prises pour que cela ne se reproduise plus », a-t-elle déclaré.
Sur la question de Moanda FC et Bouenguidisport, en difficultés pour rallier Libreville pour les examens médicaux afin de prendre part au championnat qui est déjà à sa 4e journée et qui a déjà enregistré sept matches reportés, pour la présidente de la Linaffem, « la totalité des joueuses de ces deux clubs étant scolarisées, non seulement il n’est pas possible de les délocaliser à Libreville comme chez les hommes, mais rien n’est encore perdu car une réflexion sur la question est déjà engagée et suit son cours».
Et du coup, « pour l’instant, l’hypothèse du forfait général de ces deux équipes n’est pas encore à l’ordre du jour », a encore rassuré la présidente.
Quota des étrangères
Problématique au cœur des chaudes discussions sur la toile, Odile Andréa Ossawa s’est voulue davantage rassurante. En présentant cette saison comme expérimentale, la présidente ne doute pas, une fois de plus et un seul instant de certains manquements qu’elle a d’ailleurs dit assumer.
Et en revenant sur cette question de quota des étrangères, il s’agirait d’un disfonctionnement qui s’est glissé dans la rédaction du règlement du championnat. « Qu’on ait 5 ou 7 étrangères pour l’instant, le championnat est déjà mais nous allons rectifier toutes ces erreurs à la fin de la saison et produire un règlement de la compétition qui satisfasse le plus grand nombre car, il s’agit d’abord de la promotion du football féminin gabonais », a indiqué la présidente.
Si on peut penser que ce débat est clos et qu’il faut avancer, sans exclure l’éventualité d’autres couacs, nous demandons simplement aux plus sceptiques de lui accorder quelques indulgences, aucune œuvre humaine n’étant parfaite et surtout lorsqu’il s’agit d’un championnat national qu’on organise pour la première fois.