
En revenant sur la récente conférence de presse du président Mounguengui et de quelques faits de son mandat, Darneau Essia Ndong, président de Momentum Academy, estime que 12 ans c’est trop et 16 ans devient un cauchemar avec le président fédéral.
« Nous avons suivi avec beaucoup d’attention et surtout avec beaucoup d’intérêt la conférence de presse du président de la Fédération gabonaise de football, M. Pierre Alain Mounguengui. Nous voulons attirer l’attention des acteurs du football gabonais face à ses propos.
Nous avons l’impression que M. Pierre Alain Moungunegui veut nous faire comprendre qu’il est de retour et surtout qu’il est plus puissant qu’avant.
Quand on lit entre les lignes, il sous-entend être en bon terme avec les autorités de la transition. Comme un moyen de se greffer au mouvement de restauration des institutions.
Aussi, il semble vouloir se désolidariser de la mauvaise gestion financière du football gabonais en accusant directement le ministère de la Jeunesse et des Sports qui détourne les budgets.
Il va encore plus loin en insinuant, sans dire leurs noms, qu’il existe des personnes qui tirent toutes les ficelles du football gabonais et qui croient pouvoir détenir un pouvoir décisionnel sur tout. Une approche qui tend à le dédouaner de toute responsabilité.
Plus grave, M. Pierre Alain Mounguengui veut nous faire croire, et surtout, il veut que l’opinion publique se souvienne de l’épisode du capelogate comme une mascarade. Il veut que nous puissions croire que c’était seulement une conspiration contre sa personne. Ce qui est grave et même très grave pour les victimes.
Enfin, M. Pierre Alain Mounguengui sous-entend qu’il sera encore candidat à la présidence de la Fédération gabonaise de football en avril 2026.
Que peut-il nous proposer de plus? A-t-il encore des ressources? Est-il l’homme de la situation pour gérer encore le football gabonais? L’a-t-il même déjà été? Pourquoi ne pas choisir de sortir par la grande porte?
Voilà un ensemble de questions que se posent aujourd’hui les acteurs du football gabonais. Pour ma part, 12 ans c’est trop et 16 ans, c’est un cauchemar. Nous n’en pouvons plus ».