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Ancienne membre du bureau sortant, la fondatrice et présidente de Funny Volleyball veut prendre la présidence de la ligue. Son vécu et ses ambitions pour la discipline dans cet entretien qu’elle nous a accordée.
Gabonallsport : Qui est Audrey Aloli ?
Audrey Aloli : « Juste une Gabonaise, passionnée du volleyball que je pratique depuis 30 ans, exactement à l’âge de 9 ans, à l’école primaire, grâce à un maître que je n’ai plus jamais quitté jusqu’à ce jour car coach dans un club de l’Estuaire, M. Gilles Gervais Ndong Bibang.
Après 7 ans aux Anges ABC du lycée national Léon Mba, avec mon premier match en D1 en 1996, j’ai dû m’envoler pour les études en France et je continuais à jouer.
Je débute ma vie professionnelle en Suisse et je reste volleyeuse jusqu’en 2012, date de mon retour au Gabon. J’ai réintégré mon club du lycée Mba devenu AS Lova. Et en 2014, j’ai décidé de créer Funny Volleyball.
Sur le plan social, je suis Commissionnaire en douane et en transport.
Vous faites aujourd’hui partie de la team du bureau sortant.
Je me lance à la ligue en 2016 après une conversion critique avec le président Jean-Claude Mwane Boulingui. En fait, je n’étais pas très contente de l’organisation des compétitions et du fonctionnement de la ligue. Voilà comment il m’a intégré dans le bureau de la ligue et nous avons amélioré beaucoup de choses.
Et aujourd’hui vous visez plus haut. Que comptez-vous faire de mieux ?
Oui aujourd’hui, j’aspire à la présidence de la ligue. Mon premier axe va être de réviser les textes devenus assez obsolètes dans leur application. Puis viendra la formation de tous les acteurs notamment les dirigeants, les entraineurs, les arbitres et les athlètes. Et cette dernière catégorie va obligatoire nous conduire à la détection en vue de renouveler les effectifs de plus en plus vieillissants.
Vos chances d’être élue.
Je pense avoir les mêmes chances que mon adversaire qui me semble avoir les mêmes objectifs et sensiblement le même programme que moi.
C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. Maintenant, tout va se jouer à l’expérience, au vécu et à l’organisation dans le volley. C’est un aspect important dans une discipline comme la nôtre et c’est beaucoup mon atout après quatre ans à la ligue.
Un mot de fin ?
Que le volleyball revive dans l’Estuaire et il doit revivre ! »