Selon nos informations, le Comité d’éthique indépendant de la Fifa sur le dossier ayant été dissout, les nouveaux enquêteurs de la Fifa seront finalement à Libreville la semaine prochaine et procèderont à de nouvelles auditions.
On n’avait pensé que le dossier sur les présumés agressions sexuelles sur mineurs révélé par l’écrivain journaliste, Romain Molina, dans le journal anglais The Guardian était clos ou rangé.
Certainement oui au Gabon avec la liberté provisoire accordée au président de la Fégafoot, Pierre Alain Moungunegui, après près de six mois de détention préventive et dont le dossier d’accusation ne reposait sur aucun élément de nature à justifier sa condamnation.
Patrick Assoumou Eyi, ancien entraîneur gabonais de football de l’équipe nationale des moins de 17 ans, avait alors été arrêté le 20 décembre 2021 et mis en examen pour « viols sur mineurs » suivi quelques jours plus tard des deux autres entraîneurs de clubs, Orphée Mickala et Triphel Mabicka, pour les mêmes motifs. Et jusqu’à ce jours, les trois hommes croupissent dans un quartier de la prison centrale de Libreville.
« Devant la gravité des allégations, nous pouvons confirmer que le Comité d’éthique indépendant de la FIFA a ouvert une enquête », avait alors révélé le 11 janvier 2022, le journal L’Equipe qui citait un porte-parole de la Fifa, en janvier 2022.
Dissolution du Comité d’éthique pour un cabinet privé
Après pourtant le passage à Libreville des deux premières enquêteuses, il semblerait que leur version des faits aurait manqué volontairement de quelques vérités. Ce qui a d’ailleurs valu la dissolution dudit Comité d’éthique indépendant sur le dossier du Gabon, en lieu et place d’un cabinet privé.
Et selon nos sources, cette nouvelle mission d’enquête de la Fifa est attendue au Gabon la semaine prochaine, après d’ailleurs celle de nos confrères de BBC à Libreville il y a quelques semaines.
Notre source indique que les nouveaux enquêteurs de la Fifa procèderont à de nouvelles auditions et pourront même pousser jusqu’à la prison centrale de Libreville, en cas d’accord de nos autorités judiciaires.