Dans un entretien qu’il nous a accordé ce vendredi, le directeur commercial et marketing de Sobraga revient sur quelques statistiques, l’apport des entreprises dans la lutte contre la pollution, l’apport des femmes, le séjour du parrain au Gabon et esquisse déjà la 2e édition.
Gabonallsport : Fin de cette aventure, le Tournoi 33 Export. La réaction à chaud de l’initiateur de ce projet que vous êtes.
Joel Gallato : « Eh bien, comme j’avais eu l’occasion de le dire lors de la soirée de gala, on est particulièrement content et ravi de ce qui s’est passé. L’idée de départ avec la marque 33 Export, c’était de créer un événement qui soit cohérent avec les valeurs de la marque qui sont l’altruisme, le courage, la simplicité et le partage. Et le projet a été extrêmement bien suivi.
C’est vrai qu’il n’y a pas de foot sans 33 Export et on l’a bien vécu pendant ces cinq semaines de compétition. On a eu seize équipes participantes, plus que ce que l’on avait prévu initialement. Cela représente plus de 300 joueurs, un corps arbitral qui était présent du premier au dernier jour.
Je pense à l’agence partenaire de Paul Kessany qui a été extrêmement performante sur ce tournoi. Ils ont su magnifier le tournoi lui-même et on est ravi parce qu’il y a eu un faire play.
Il y a eu des valeurs qui ont été transmises et qui ont été portées par les représentants. Chacun a représenté dignement son entreprise et pour me répéter, tout s’est extrêmement bien passé. J’en suis ravi.
A côté de cet aspect sportif, que pensez-vous de la participation des femmes dans cette compétition ?
Ça faisait partie des valeurs qu’on voulait mettre en avant. On avait l’intention de profiter de la décennie de la femme pour faire comprendre à tout le monde qu’elles ont leur place dans ce 33 Export Corporate Championship.
Et parmi les règles que nous avions fixées pour ce tournoi, il y avait celle de la présence d’une fille au minimum parmi les joueurs. Toutes les entreprises ont joué le jeu et cela nous a permis à la fois de découvrir des talents dans les entreprises pour certains, mais également de faire jouer quelques footballeuses gabonaises internationales.
Avec beaucoup de plaisir, les femmes étaient non seulement dans le jeu, les tribunes mais aussi dans le corps arbitral. Et ceux qui étaient présents à la finale ont pu constater que le corps arbitral était constitué de jeunes femmes Fifa. Une fois de plus, on est ravi de cette belle expérience.
S’agissant du parrain, faut-il penser à se relancer avec lui l’année prochaine ?
Alors oui, c’est parmi les choses magnifiques qu’a pu faire Paul Kessany. Faire revenir au Gabon, Alain Giresse, ancien sélectionneur des Panthères. Il a joué le jeu et il est resté toute la semaine à Libreville avec nous. Il est allé visiter l’ensemble des seize entreprises et rencontré dirigeants et agents de ces entreprises.
Il a revu ses anciens joueurs, les différentes personnes avec lesquelles il a travaillé lorsqu’il était sélectionneur. Et je peux vous dire qu’il a pris beaucoup de plaisir à retrouver toutes ces personnes.
Alain Giresse a eu la gentillesse de rester également jusqu’à la finale et lors de son dernier discours, il n’a pas manqué de dire que si jamais on l’invitait pour une deuxième saison, il aurait beaucoup de plaisir à revenir.
Donc je ne doute pas qu’on essaiera d’aller dans ce sens-là l’année prochaine.
Est-ce qu’au terme de cette aventure, vous avez l’impression du devoir accompli?
Oui, oui, parce qu’on avait deux volées dans cette compétition. Dans ce tournoi, on avait le volet sportif sur lequel on a beaucoup parlé et on avait aussi un volet de responsabilité sociétale. On a souhaité que les entreprises qui viennent à ce tournoi défendent des valeurs. Il fallait être capable de rassembler des employés pour participer à la lutte contre la pollution au sens général.
Donc, chacune de ces entreprises a été associée à une Ong de lutte pour l’environnement. Et chacune de ces entreprises est allée faire une journée de nettoyage des plages, d’hôpitaux ou de présence auprès des populations économiquement faibles. Là aussi, c’était un moment très réussi.
Et dansla volonté d’aider les associations, la Sobraga a créé trois prix sous forme de bons d’achat du matériel contre la pollution. On a ainsi permis à trois associations de gagner 1 500 000FCFA pour le vainqueur du tournoi, 1000 000FCFA pour le perdant et 500 000FCFA francs.
Ce point ayant été aussi une réussite, vous conviendrez avec moi que globalement, on a tout réussi et la mission a été accomplie.
M. Gallato, vous pensez déjà à la prochaine édition ?
Oui on y pense déjà. Cette semaine, on est avec notre partenaire, Paul Kessany, justement pour identifier ce que l’on peut mieux faire. Dans un processus d’amélioration continue, il faudra définir déjà des objectifs pour l’année prochaine.
Et pour magnifier encore cet événement, Oon a bien l’intention de renouveler l’expérience des valeurs qu’on a réussi à développer cette année.
Un mot de fin ?
Vous me donnez l’occasion aujourd’hui de remercier toutes les parties prenantes de cette magnifique aventure. Les associations de lutte pour la défense de l’environnement, Paul Kessany et ses équipes pour le travail extraordinaire pendant plus de deux mois, mes collaborateurs de la Sobraga.
J’appelle toutes les personnes de bonne volonté, pendant l’année, à développer la lutte contre la pollution et la lutte pour la défense de l’environnement.
J’invite tous à s’intéresser au tournoi lorsqu’on communiquera dessus afin qu’on ait plus de participants. Je promets à tous qu’on on fera en sorte que le plateau soit davantage relevé du point de vue sportif mais également du point de vue people.
Enfin je donne rendez-vous à tous en 2023 pour la 2e édition.