En traitant les joueurs gabonais de « petits joueurs », le capitaine des Blacks Stars a certainement oublié que dans un match de foot, il y a un arbitre et porter main sur un adversaire n’est autre chose que de la sauvagerie.
Barbarie, animalité, sauvagerie ! Pas d’autres mots pour qualifier le spectacle offert ce vendredi au stade Amadou Ahidjo par les Ghanéens après leur sortie encore ratée contre Les Panthères du Gabon. Résultat qui a entrainé une réaction hostile d’André Ayew et ses coéquipiers, notamment Benjamin Tetteh, qui a donné un coup à Aaron Boupenza.
Les Panthères ayant réussi à égaliser en fin de rencontre (88ème minute) grâce à Jim Emilien Allevinah, les Blacks Stars sont entrées dans une colère noire. Surpris par cette égalisation du Gabon alors qu’ils croyaient déjà à une victoire et surtout après avoir passé du temps à casser le jeu au cours de la rencontre, au lieu de chercher à tuer le match et se mettre à l’abri. Le carton pris le gardien, Joseph Luke Wollacot, en est une parfaite illustration.
André et Jordan Ayew ayant aussi passé tout leur temps à contester les décisions de l’arbitre algérien, et choisi la violence comme mode de vengeance pour n’avoir pas pu battre une équipe de « petits joueurs », ils ont souillé l‘image d’une icône du football africain qu’est leur père Abédi Pélé.
Selon leur exigence ou mieux, leur leçon de fair-play, les Gabonais devaient leur remettre le ballon à la suite d’une touche qui interrompait leur action. Et dire donc que le fair-play consiste à donner un coup de poing à un adversaire qu’on n’a pas pu battre sur le terrain, ce n’est autre chose que de la barbarie.
Les « grands joueurs » et autres catcheurs venus du Ghana ont plutôt prouvé aux yeux du monde que c’est eux des « petits joueurs »
Et c’est naturellement normal que l’arbitre, Lahlou Benbraham, se soit servi d’un carton rouge contre Benjamin Tetteh, pour calmer la sauvagerie des barbares venus du Ghana.