Au cours d’une assemblée générale tenue ce lundi à Libreville, ils ont décidé de déclencher un premier mouvement d’avertissement de trois jours à partir du 13 décembre prochain.
Les agents du ministère de la Jeunesse et des Sports sont en colère. Réunis au sein du syndicat national de la jeunesse et des sports (SYNAJES), en assemblée générale ce lundi à Libreville, ces agents ont révélé avoir déposé un préavis de grève le 30 novembre dernier au ministre Franck Nguéma.
« C’est une grève d’avertissement de trois jours qui débute le 13 décembre prochain suite au mutisme des responsables du ministère sur nos points de revendication », a déclaré Cyrille Macaire Ndzeng Nguéma, président du syndicat.
Il s’agit entre autres, la problématique des reclassements qui a démarré en février 2021 et qui brillerait par une certaine opacité, la mise en place du comité du dialogue social tant « voulu par les plus hautes autorités et qui n’existerait plus au ministère de la Jeunesse et des Sports ».
A côté de ces griefs, le syndicat dénonce le climat délétère qui prévaudrait à la direction générale de la Jeunesse et qui serait entretenu par le DG, Rostand Lépondo, accusé, à tort ou à raison, de ne rien comprendre du fonctionnement de cette administration qui lui serait inconnue car agent du ministère des Eaux et Forêts.
Le problème de « monnayage » du concours d’entrée à l’INJS en défaveur des agents même du ministère, la formation des formateurs, entendu que l’INJS va passer au système LMD et qu’il va foncièrement manquer de formateurs.
Voilà autant de problèmes qui figurent dans le cahier de charge des agents et qui sera déposé au cabinet du ministre dans les tout prochains jours.
« Si le ministre satisfait nos attentes, nous suspendons la grève mais dans le cas contraire, nous allons saisir la primature. Mais nous comptons sur le sens de notre ministre qui parfois, n’est pas au courant de certaines situations, même s’il est plus actif sur les affaires du sport que de la jeunesse », a déclaré le président Ndzeng Nguéma.
Il faut signaler que c’est depuis 2015 que le ministère n’a plus connu ce genre de mouvement !