Dans une lettre adressée au président du club, ces supporteurs déplorent le « silence total » du bureau directeur depuis juillet 2020.
Le torchon va-t-il brûler au sein de la grande famille des amis, sympathisants et supporteurs de l’Union Sportive d’Oyem (USO) au regard de cette lettre d’un collectif dit des ressortissants et résidants du département du Woleu et de la commune d’Oyem et dont le porte-parole est Amédée Ekogha Assa ?
Dans cette lettre, le collectif appelle le bureau directeur, dirigé par Touré Asseko, à convoquer l’Assemblée générale ordinaire 2021.
« Nous, Collectif dit des ressortissants et résidants du département du Woleu et de la commune d’Oyem, venons par la présente demander des informations quant à la date de tenue de la prochaine Assemblée générale ordinaire conformément à l’article 21 des statuts de l’USO dont nous sommes membres », peut-on lire.
En évoquant constater « un silence total de la part du bureau directeur d’USO », le collectif fait constaté n’avoir aucune information de leur club depuis près de 15 mois aujourd’hui alors que le mois d’octobre, annoncé comme début du championnat national, est si proche.
Et du coup, le collectif fait donc observer que « le silence autour de ce bien commun que représente USO et auquel nous nous identifions tous, crée des inquiétudes et autres malaises auprès des supporteurs et autres sympathisants ».
« Il y a aura bel et bien AGO »
Joint pour avoir sa version de la situation, le président Touré a été clair. « C’est depuis près de quatre mois que j’avais évoqué la question de l’AG de l’USO à tous, y compris la ligue. Compte tenu des élections de la ligue, il nous a été demandé de surseoir l’Assemblée générale. Alors qu’il y a un mois on était déjà même sur le point de débuter les entrainements, l’AG y compris, la mesure gouvernement du 15 août dernier est venue encore tout arrêter », a indiqué Touré Asséko.
« Dès qu’on lève les mesures-barrières, nous allons convoquer l’Assemblée générale », a-t-il réitéré, demandant à ses interlocuteurs de prendre leur mal en patience.
Il faut tout de même attirer l’attention de tous les dirigeants d’USO, toutes tendances confondues, d’éviter de faire prendre encore le club phare d’Oyem, les coups de leurs joutes politiques.
Certaines indiscrétions évoquent déjà encore l’intrusion des politiques alors que c’est ces mêmes politiques qui auraient d’abord faut tomber le club.
« Ayant les mêmes informations à Oyem, il nous revient que des politiques voudraient se servir à nouveau du club pour leurs ambitions futures, au mépris d’un travail de fond qui est en train de se faire pour une donner une nouvelle image au club dès la reprise des activités », a déploré le président Touré.