
Organisée par l’Association gabonaise de Taekwondo et Arts Martiaux Associés (AGATAMA), cette édition est prévue du 20 au 22 juin 2025, sous l’égide de la Fédération gabonaise de Taekwondo.
Ça y est. La plus grande compétition nationale de teakwondo consacrée aux enfants aura lieu du 20 au 22 juin prochain. Non elle rend hommage au regretté Maître Bouddha Cardot, figure emblématique des arts martiaux au Gabon et créateur de cette compétition, en compagnie de son ami de toujours, le grand Maître Fulbert Ollomo, mais aussi une édition qui a la particularité de s’élargir à de nouvelles catégories d’âge, passant de 3 à 12 ans des éditions précédentes, aux enfants dont l’âge varie de 3 à 16 ans.
Cette annee, la Baby Champion 2025 s’inscrit aussi dans le fil du Jet Sportif, une initiative de la Présidence de la République qui vise à détecter les talents au sein de la jeunesse sportive gabonaise. Et c’est plus de 500 jeunes taekwondoïstes qui viendront de tout le Gabon pour prendre part à cette édition 2025.
La marraine de la compétition, Elizabeth Dovy, se dit une nouvelle fois honorée de participer à cette aventure en tant que marraine pour la 3e fois consécutive. Elle croit fermement que cette compétition va inspirer non seulement les jeunes athlètes, mais aussi les sponsors et partenaires qui croient en l’avenir de la jeunesse gabonaise et du taekwondo.
Quant au président de l’AGATAMA, le Professeur Jean Félix Ngomas Moukady, 5e Dan Kukkiwon, arbitre international, cette compétition Baby Champion permettra aux jeunes athlètes d’intégrer les équipes nationales en vue de la participation aux Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 à Dakar et espère que plusieurs jeunes vont se distinguer pour pouvoir être de l’expédition de Dakar l’an prochain.
La 28e édition de la Baby Champion verra aussi l’implication de la Fondation Ma Bannière de la Première Dame, Zita Oligui Nguéma qui, dans son volet social, va sensibiliser les jeunes athlètes sur les mefaits de la violence en milieu scolaire, la consommation de stupéfiants et bien d’autres maux qui détruisent la jeunesse gabonaise.
C’est donc une édition qui s’annonce palpitante à tous les niveaux.
Ismael YATOUMBA.