
En attendant connaître ce que chacun proposera au mouvement sportif gabonais réduit à une mendicité qui ne dit pas son nom, il s’agit de Brice Clotaire Oligui Nguéma, le président de la Transition, Alain Claude Bilié Bi Nze, ancien Premier ministre, Stéphane Germain Iloko, médécin et Joseph Lapensée Essigone, juriste inspecteur des impôts.
Sauf surprise de dernière minute, le monde entier connaît déjà les quatre personnalités gabonaises qui vont s’affronter le 12 avril prochain dans le cadre de l’élection présidentielle 2025. Il s’agit de Brice Clotaire Oligui Nguéma, le président de la Transition, Alain Claude Bilié Bi Nze, ancien Premier ministre, Stéphane Germain Iloko, médécin et Joseph Lapensée Essigone, juriste inspecteur des impôts.
Aujourd’hui à la traine et réduit à une sorte de mendicité qui ne dit pas sont nom, entendu que le mouvement sportif constitue le plus important électorat car constitué essentiellement des jeunes, les candidats sont attendus ici avec leurs différents programmes de sociétés.
Mais si le Dr Iloko, ancien cadre du PDG et M. Essigone, juriste inspecteur des impôts, pourront éprouver des difficultés à convaincre la famille sportive car des parfaits inconnus de la chose, le coup pourra se jouer entre Alain Claude Bilié Bi Nze et Brice Clotaire Oligui Nguéma.
Ancien Premier Ministre du régime déchu et surtout ancien ministre d’Etat en charge des Sports entre le 3 mai 2018 et le 10 juin 2019, Alain Claude Bilié By Nzé n’a laissé aucune marque de son passage ici. Pourra-t-il se rattraper afin de conquérir l’électorat de la famille sportive ?
En dix sept mois de présidence du Gabon, le tombeur du régime d’où part la décadence du sport gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a montré des signes convaincants.
Avec la construction des infrastructures de proximité et la réhabilitation de celles abandonnées depuis des années ; avec le retour de l’Ogssu, la reprise du championnat national du football, le candidat président que les spécialistes du sport affirment, à tort ou à raison, n’avoir pas beaucoup pensé au sport, pourrait plus facilement arracher cet électorat.
Le sport, pourtant fédérateur, est malade et bien malade. Que réservent les quatre candidats à la famille sportive au cœur triste afin de la conquérir pour le 12 avril prochain ?