
Un jour après la fin des dépôts des candidatures, il nous revient que non seulement le président sortant est candidat à sa propre succession mais aussi et surtout seule sa candidature a été déposée.
Les présidents de ligues ont choisi la continuité et le président Dénis Mboumba Decostho a accepté leur appel du 20 janvier dernier, lui demandant de se représenter pour un 2e mandat à la tête de la Fédération gabonaise de taekwondo.
Alors que le calendrier électoral donnait le 6 février 2025 comme date limite des dépôts des candidatures, le président sortant est finalement candidat unique car ayant été le seul à déposer officiellement son dossier de candidature.
Ce qui n’est pas étonnant au regard du travail abattu lors de son premier mandat alors que l’élection est prévue le 22 février prochain.
« Au cours de mon mandat précédent à la tête de la FEGATAE, j’ai acquis une expérience managériale qui m’a permis d’identifier clairement les différentes problématiques qui se posent avec acuité et pour lesquelles j’ai trouvé des solutions intensives pour rendre notre discipline véritablement compétitive en la hissant aux standards internationaux », explique-t-il dans son manifeste de candidature.
Selon lui, « Je suis bien au fait des défis auxquels fait face le Taekwondo Gabonais, je suis persuadé que le développement de la discipline repose sur une structuration solide et constante accompagnée par des initiatives novatrices ».
Un programme ambitieux pour le prochain mandat
Au parfum des faiblesses de la discipline, Me Décostho sait désormais où frapper pour insuffler une dynamique nouvelle renforcée et modernisée, en phase avec les besoins actuelles et les attentes des taekwondïstes du Gabon. Il sait désormais comment faire pour lever davantage le niveau du taekwondo gabonais.
Parmi ses propositions, il entend, entre autres :
Mettre en place des outils modernes pour la gestion des compétences martiales dans les ligues provinciales.
Développer des formations régulières pour les encadreurs techniques afin de garantir un niveau technique élevé et homogène.
Créer des partenariats stratégiques avec d’autres institutions sportives et des entreprises citoyennes.
Renforcer et intensifier les conditions de détections des jeunes talents.
S’il entend par ailleurs poursuivre la redynamisation des ligues provincialesà travers la formation des encadreurs techniques provinciaux, la détection des jeunes talents avec des dotations du matériel et des équipements homologués aux ligues, le candidat-président jure la main sur le cœur que « Je ne finirai pas ce mandat sans que notre Fédération ne s’approprie les plastrons électroniques. Cela constitue un défi majeur et un objectif pour s’arrimer aux normes internationales en la matière de façon à ce que nos athlètes s’accommodent avec l’utilisation de cet outil indispensable à la pratique universelle du taekwondo ».
Son propre boulevard tracé, il ne lui reste plus qu’à venir passer le 22 février prochain pour poursuivre ce qu’il a débuté. Un exemple de gestion de fédération qui devrait faire école dans le pays !