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Après avoir fait le diagnostic de la discipline dans la province, il s’est finalement résolu à succéder à Jean Claude Mwane Boulingui mais pour faire plus et mieux.
Gabonallsport : Qui Arèle Ntoug Kalonji ?
Arèle Ntoug Kalonji : « Je suis un jeune gabonais de 38 ans, entrepreneur dans le secteur électricité. Amoureux du volleyball que je découvre au gymnase du lycée Léon Mba alors que je n’avais que 13 ans. Emerveillé par le style de jeu de M. Pacho, je me suis lancé dans la discipline aux Anges ABC. J’ai continué au lycée d’Etat de l’Estuaire avant de sortir du pays où j’ai joué en France pendant trois ans, avant de me lancer comme préparateur physique dans le rugby.
A mon retour au Gabon en 2009, mes occupations professionnelles m’ont embarqué dans le Haut-Ogooué et j’ai dû intégrer Mangasport VB comme dirigeant.
Depuis 2018, je suis président de Kwan Volleyball de Libreville, encore pour une courte durée puisque je suis candidat à la présidence de la ligue de volleyball de l’Estuaire.
Que proposez-vous de particulier à cette famille sportive de l’Estuaire ?
Ce que mon bureau et moi comptons mettre en action si nous sommes élus, suite à la régression du volleyball, il semblerait que tout tourne au manque d’argent. L’élément majeur que nous allons proposer, ce sera l’autofinancement du volleyball même si les membres du bureau et autres vont continuer à cotiser. Il va falloir aller chercher l’argent à l’extérieur comme le font les autres disciplines sportives.
La seconde chose, faute d’élite depuis pratiquement 20-30 ans dans notre pays où certains jouent encore à 40 ans, il y a un échec. Il va falloir renouveler l’élite, ce qui passe par la formation de la base.
Dans cette ambition vous pensez à d’autres coins de la province ?
Effectivement que le volleyball ne se joue pas seulement à Libreville et Owendo, nous avons l’ambition de l’amener à Akanda, la capitale provinciale, qui n’est dotée d’aucun plateau. Le volleyball doit se jouer à Ntoum, à Kango et Cocobeach qui sont tout aussi des potentiels réservoirs de talents pour le pays.
Quelles sont vos chances d’élection sachant qu’en face de vous, vous aurez une adversaire bien connue ?
Je respecte Audrey Aloli, une battante et amoureuse du volley avec qui j’ai souvent eu envie de travailler. Lors d’une récente rencontre avec elle, je lui ai dit qu’on fasse de notre mieux pour que le volleyball se développe dans l’Estuaire. Mais le temps nous édifiera.
Un mot de fin ?
Je demande à tous les volleyeurs de soutenir notre liste car avec nous, nous allons recommencer à jouer au volleyball comme dans les années du président Birinda où on n’avait vraiment beaucoup de compétition.