Selon Pierre Alain Mounguengui, il s’agirait d’un grossier montage dont le but serait de ternir son image. Cette lettre ayant déjà été brandie en 2018.
En campagne pour sa propre succession à la tête de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), Pierre Alain Mounguengui a décidé de répondre à certaines accusations, fallacieuses ou pas, contre sa personne.
C’est le cas de la lettre devenue virale sur la toile, publiée le 30 mars dernier et dans laquelle le président Moungeungui aurait pris l’engagement le 27 février 2013 de ne briguer qu’un seul mandat à la tête de la Fégafoot. Et comme par hasard, le président du CF Mounana et très proche collaborateur du Chef de l’Etat à l’époque, Hervé Patrick Opiangah, avait été pris comme témoin.
Invité sur le plateau de la télévision nationale, le lundi 11 avril, le président fédéral a dit ne pas se reconnaître dans cette vieille lettre. « Je n’ai jamais signé cette lettre ! », a-t-il déclaré, déplorant que « Cette lettre avait été présentée en 2018. Elle ne ressort qu’à chaque fois qu’il y a élection. Je m’étais longuement exprimé sur cette lettre que ne connais pas. La signature qui est dessus est une signature scannée ».
Si le président ne cite nommément personne sur le plateau, tout porte à croire qu’il s’agirait des manœuvres de ses adversaires pour la course à la Fégafoot. « Tous les moyens sont bons pour pouvoir accéder à la tête de la Fédération gabonaise de football. Les gens ne pensent ni aux délégués ni à leurs propres programmes, mais à des manœuvres qui vont dans le sens de vouloir ternir l’image de quelqu’un », a déclaré le patron du football gabonais.
Pour lui, le petit citoyen qu’il est ne peut se permettre de tels agissements. « Moi en tant que citoyen gabonais, je ne peux pas faire du chantage au Chef de l’Etat », a déclaré le président sortant, non sans faire un rappel du respect de nos Institutions.
« Dans notre pays, nous devons avoir la capacité de respecter les Institutions et les personnes qui les dirigent. Je ne pense pas que le président de la République puisse faire venir un citoyen pour lui dire de prendre ce genre d’engagement », a-t-il lancé.
Qui en veut donc au président Pierre Alain Mounguengui au point de monter une telle affaire ? L’avenir nous édifiera très certainement.