Créé en Hongrie en 2015, le teqball existe déjà au Gabon sous la forme d’une association, en attendant qu’il s’ouvre officiellement au grand public.
D’ici quelques mois, le Gabon pourra s’enrichir d’une nouvelle discipline sportive. Il s’agit du teqball. Sport de ballon pratiqué sur une table incurvée, sa pratique ressemble au tennis-ballon mais avec ses propres règles.
Pouvant se jouer en simple, en double ou en mixte, le teqball a été créé en Hongrie en 2015 par Gábor Borsányi, un ancien footballeur professionnel et Viktor Huszár, un informaticien.
Fondée au Gabon par trois passionnés du sport, Sylvain Lindzodzo, ancien Inspecteur général des Services et Directeur général des Loisirs au ministère des Sports, Daniel Jacquier et Levys Mouendou, respectivement DG et Responsable des opérations de l’entreprise Ludéo International, la discipline fonctionne encore de façon informelle même si elle est déjà reconnue au ministère de l’Intérieur et au ministère des Sports.
Sur le plan international
Le teqball est régie par la Fédération Internationale de Teqball dénommée FITEQ, créée en mars 2017 et dont le siège international se trouve à Budapest en Hongrie. En 2021, la FITEQ regroupe plus de 110 fédérations sur les 5 continents, plus de 1 800 clubs dans le monde, 280 arbitres formés tandis qu’en Afrique, elle compte 27 fédérations.
Membre de l’Association mondiale des fédérations internationales de sport, reconnue officiellement par le Conseil olympique d’Asie (OCA), l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), l’Organisation des fédérations sportives d’Océanie (OSFO), la FITEQ prépare son adhésion au CIO pour les Jeux Olympiques de 2028.
Le teqball est considéré aujourd’hui comme le sport qui connaît la progression mondiale la plus rapide, avec déjà 3 championnats du monde organisés en 2017, 2018 et 2019, des championnats régionaux et continentaux et des championnats nationaux dans ses nombreux pays adhérents.
Bénéficiaire d’un don de 55 tables de teqball pour le développement des clubs sur le territoire gabonais, l’AGTEQ a obtenu la reconnaissance officielle par la Fédération Internationale de Teqball (FITEQ) le 5 mars dernier.
Nous osons penser que son expansion dans notre pays se fera dans les règles de l’art.