Propos de l’ancien coach gabonais du Djoliba de Bamako, Saturnin Ibéla, suite à la rupture de son contrat avec le club malien.
Gabonallsport : Au terme de la rupture de votre contrat avec le Djoliba, peut-on dire que les choses se sont bien ou mal passées ?
Saturnin Ibélé : « Mal passées oui et non. Oui parce qu’on est finalement obligé d’interrompre le contrat et non parce qu’à mon avis, reconstruire à 90% une équipe décimée ne peut pas se faire en six mois.
Il y a eu des bonnes choses, nous sortons de la saison avec la 2ème meilleure attaque et meilleure défense. Sur 27 matches joués, nous n’avons enregistré que 4 défaites. Je pense que c’est des statistiques intéressantes.
Quant à la course au titre, nous avons atteint le carré d’AS et là, ça se joue comme la coupe. Si vous ne marquez pas des buts et en encaissez, le résultat est forcément l’élimination.
Dites-nous la vérité coach, qu’est-ce qui est à l’origine de cette rupture de contrat ?
Dans un premier temps, je connaissais les enjeux. Le Djoliba tenait à faire le doubler ou à avoir l’un des deux titres. Ce qui n’a pas été le cas car nous avons terminé 3ème au classement général du championnat. A partir de ce moment et compte tenu des clauses du contrat, la rupture pouvait se faire soit d’un commun accord, soit de façon unilatérale. Et elle s’est faite d’un commun accord.
Revenu au pays, à quoi pensez-vous immédiatement ?
Je suis encore un jeune entraineur et l’aventure du Mali ne va qu’enrichir mon parcours. C’était une année extrêmement difficile de par la pression et le travail qu’il fallait faire. Je prends d’abord un peu de repos et en temps opportun, je communiquerai sur la suite de ma carrière.
Effectivement des rumeurs courent déjà que vous avez d’autres sollicitations hors du Gabon.
Pour le moment, j’ai deux ou trois pistes que mon agent est en train d’exploiter. Le moment venu, vous aurez toujours la primauté de l’information. Sinon, nous serons fixés d’ici deux semaines.
Un mot l’endroit de Djoliba et ses dirigeants ?
Le Djoliba est un club mythique, c’est une très grande équipe avec un nombre impressionnant de supporteurs. Je souhaite bon vent au Djoliba et j’ose espérer que ce qui n’a pas marché cette année sera amélioré afin que l’équipe retrouve ses lettres de noblesse plus tard ».