Parce que les athlètes ont porté haut les couleurs du pays, après une « préparation locale tronquée », il fallait bien que la Fédération puisse les honorer.
C’est en présence de l’Ambassadeur de la République de Corée, SEM Shin Song Bum, que la Fédération gabonaise de taekwondo a honoré ses athlètes samedi dernier à son siège à Agondjé, de retour de la Côte d’Ivoire où ils ont pris part au Championnat d’Afrique des Nations qui a eu lieu du 5 au 6 novembre 2023.
Si pour le président fédéral les objectifs assignés n’ont pas été atteints, Décostho Mboumba s’est dit convaincu que le Gabon est resté bien loin de la maxime de Pierre de Coubertin. « Sans exaltation aucune, nous restons l’une des seules disciplines sportives qui sait faire retentir notre hymne national, La Concorde, à chacune des compétitions sur le plan continental, et on peut en être fier », a-t-il déclaré.
Ainsi, « Le taekwondo gabonais, discipline sportive d’identification sur le plan mondial et même continental, mérite plus d’attention, d’intérêt et l’accompagnement de la part des autorités de la transition ».
Sur 38 pays, le Gabon s’en est sorit avec 8 athlètes éliminés en quarts de finale, donc aux portes des médailles et deux médaillées dont Emmanuela Atora Eyeghe, vice-championne d’Afrique dans la catégorie des -57kg et Maria Urgence Mouega Mouega qui a fait le bronze dans la catégorie des 73kg.
Une prestation qui a classé le Gabon au 6e rang chez les dames, 13e chez les hommes pour un classement général de 9e rang sur le plan continental.
Bilan plutôt flatteur au regard de la préparation des athlètes gabonais. « Une préparation locale tronquée, astreinte aux seuls entrainements de salle, avec du matériel inadapté, sans casernement ni mise au vert etc… », selonle président fédéral.
En attendant les Jeux Africains qui sont la dernière sortie qualificative des athlètes gabonais, on promet de se remettre intensément au travail.