Elle a décidé d’organiser des séances mensuelles de regroupement de 20 jours, sous la supervision du directeur technique national, Mélanie Engoang.
Qui veut aller loin ménage sa monture. Le président de la Fédération gabonaise de judo, Hugues Boguikouma, l’a très bien compris au regard du faible classement des athlètes gabonais qui entrent difficilement dans la fourchette des judokas devant prendre part aux grandes compétitions internationales telles que le championnat d’Afrique ou du monde.
A cet effet, sous l’impulsion du président fédéral, la Fégajudo s’est lancée dans une logique de préparation de ses athlètes, à long terme, afin de prendre part aux opens de Yaoundé, de Dakar et d’Abidjan, compétitions à valeurs de rankings.
« Le calendrier international étant sorti, nous préparons nos athlètes aux différents opens car c’est ces compétitions qui permettent à nos judokas d’être classés car on leur demande d’être classés dans les rankings list afin de prendre part aux grandes compétitions internationales, de plus en plus rigoureuses« , nous a confié l’ancienne internationale, révélant même que désormais que ce n’est plus en gagnant le championnat national qu’on va encore au championnat d’Afrique. « Il faut participer aux opens », a-t-elle déclaré.
Me Mélanie n’a pas aussi caché son inquiétude de voir encore le Gabon absent à ses rencontres classificatives faute de moyens. « L’année dernière, les enfants s’étaient durement entraînés pour le championnat d’Afrique mais à la dernière minute, n’ont plus effectué le déplacement au motif qu’il n’y aurait pas d’argent ».
Pourtant, le judo gabonais revient en force. A titre d’exemple des quatre jeunes judokas amenés aux Jeux scolaires africains en Algérie qui sont rentrés avec quatre médailles.
Pour Me Mélanie, « Nous sommes au stade où nous devons évaluer nos athlètes. Nous espérons que cette fois-ci, les enfants ne s’entraînent pas pour rien ».
Il faut dire qu’ici, c’est des cadets, juniors et seniors présélectionnés sur des critères rigoureux qui s’entraînent pour les trois opens.
Vivement que le ministère des Sports accompagne aussi ces athlètes comme cela commence déjà à se lire pour les autres sportifs autres que les footballeurs.
