
La déclaration de soutien a été faite ce mardi au Palais des Sports de Libreville par l’ensemble des présidents des fédérations et associations sportives du Gabon malgré leur caractère apolitique.
En prélude à l’élection présidentielle du 12 avril 2025, le mouvement sportif gabonais, certes reconnu comme apolitique, ne pouvant rester en marge de l’histoire du pays a déclaré ce mardi 4 mars 2025, son soutien total à la candidature du Président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma.
Au delà des réalisations dans les autres secteurs sociaux, économiques et même diplomatiques qu’ils ont cité, le mouvement sportif a inventorié les bienfaits du Président candidat en matière de sport.
On notera entre autres l’implication, le soutien et la présence du Président de la Transition aux côtés de nos athlètes, encadreurs et dirigeants pendant les Jeux Olympiques, Paris 2024 ; l’intérêt manifeste du Chef de l’Etat pour l’amélioration des procédures de financement du mouvement sportif ; l’instauration d’une Conférence budgétaire pour les fédérations sportives.
Et comme si cela ne suffisait pas, le mouvement sportif gabonais a justifié son soutien à Oligui Nguéma par la construction des plateaux sportifs dans toutes les provinces afin de « permettre aux jeunes des quatre coins de notre pays de se mouvoir au travers des activités sportives ludiques » et le retour des compétitions sportives en milieu scolaire et universitaire, « gage d’une relève assurée ».
Par ailleurs, ont-ils déclaré : « Après plus d’une décennie d’hibernation, des avancées significatives qui se traduisent entre autres, par la réapparition de toutes les disciplines sportives aux compétitions internationales », « Décidons ce jour, de manière solennelle, d’apporter notre soutien indéfectible à la candidature de Son Excellence, Monsieur Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, seule alternative crédible pour continuer à booster le Gabon vers un avenir meilleur, au scrutin Présidentiel du 12 avril 2025 ».
Des actions de terrain vont-elles suivre ? Pour l’instant, cela n’a pas été dit. Mais nous osons espérer que le mouvement sportif, par cette démarche, acceptera aussi désormais « l’intrusion » des politiques dans leurs affaires sportives.