C’est le sort des dirigeants et Panthères U20, de retour de Brazzaville depuis samedi dernier où ils ont pris part au tournoi de l’Uniffac U20. Comme si on n’a rien retenu de l’épisode des filles en octobre 2023 !
Encore une affaire de primes entre la Fégafoot-ministère et une équipe nationale. Après l’épisode des Panthères dames en octobre 2023, c’est autour des U20 de subir les mêmes problèmes de gouvernance de nos décideurs du football.
Alors que tous les regards sont tournés sur Franceville pour le match Gabon-Lesotho, nous avons appris mardi soir, de bonne source, que de retour de Brazzaville samedi dernier où ils ont pris part au tournoi de l’Uniffac U20 avec deux défaites pour deux matches, Les Panthères U20, tous élèves et étudiants, sont encore internés au Centre technique de Bikélé.
Et pour cause, ils attendent, comme cela avait été le cas des filles en octobre 2023, leur prime de regroupement ou de participation au tournoi de Brazzaville. Et dans un milieu où tout le monde parle sous anonymat, nous avons rencontré quelques joueurs ce mercredi matin.
« Nous sommes rentrés samedi à 17h et sommes allés à Bikélé parce qu’on devait rejoindre les familles dimanche matin. Et ce dimanche, la Vice présidente de la Fédération est arrivée avec le TG. Ils voulaient seulement faire sortir les joueurs de Libreville. Ce que nous avons tous refusé. C’est ainsi qu’elle a promis de revenir avec le président fédéral ou le ministre lundi. On attend toujours jusqu’à ce mercredi », nous a confié un joueur.
« Avant notre départ, le ministre et le président de la Fédération étaient venus nous visiter et nous ont dit que nos primes devaient nous suivre à Brazzaville. Nous avons terminé le tournoi, certes sans victoire mais qu’ils nous remettent au moins notre prime de regroupement », a déclaré un autre joueur, inquiet du sort qui est le leur car « Nous sommes entrain de perdre déjà les cours. Ils nous disent d’attendre d’abord finir avec le match des A ».
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Le mouvement se radicalise
Mardi soir, nous avons saisi le président fédéral, Pierre Alain Mounguengui, et le chef de la délégation de Brazzaville, Michel Minko. Et ce mercredi, la Vice présidente de la Fégafoot, accompagnée de Michel Minko, s’est encore rendu à Bikélé pour tenter de convaincre les jeunes de rejoindre leurs familles. Une démarche improductive.
« Ils nous ont dit que la prime ne peut pas être payée tout de suite et que ça va prendre un ou deux mois. Le groupe a décidé de ne pas bouger du casernement si nous n’avons pas notre prime de regroupement », nous a confié un autre joueur.
Un curieux management pour les enfants des autres dont certains ont déjà fait un mois d’absence aux cours.
Mais selon une autre source à la Fégafoot, « C’est au ministre des Sport de régler ce dossier, entendu qu’il s’agit d’une équipe nationale qui était en compétition internationale ».
Comme si on n’a rien retenu de l’épisode des Panthères dames en octobre 2023 ! Affaire à suivre !