Préparation jusque-là supportée par la fédération mais ne semble pas requise pour un championnat d’Afrique où on va affronter les championnes des autres pays.
Du 12 au 19 octobre prochain, l’Éthiopie accueille le Championnat d’Afrique de tennis de table. Une compétition qui verra la participation du Gabon avec le trio féminin, Abigaelle Avomo Maloufa, Falone Benga et Ruth Mihindou, brillamment qualifiées au Cameroun lors du championnat d’Afrique Centrale à Yaoundé, du 6 au 9 juin dernier à Yaoundé.
Depuis deux mois et sans attendre la tutelle, la fédération gabonaise de tennis de table a dû se rapprocher d’une structure privée de la place notamment le club Épervier du Bas de Gué Gué, pour leur préparation, en regroupement externe.
A quelques jours de la compétition, les filles se prépareraient toujours avec les moyens de bord. Pour Abigaelle Maloufa, « Ça fait depuis mois que nous avons débuté la préparation, conscientes que c’est des championnes des autres pays qui nous attendent là-bas. On s’y met avec les moyens de bord », a déclaré la pongiste internationale.Et de poursuivre : « Pour l’instant, nous travaillons sur les déplacements, le remises de balles et les attaques sur les services. Nous avions quelques difficultés à Yaoundé par rapport à cela ».
Quant à sa coéquipière, Ruth Mihindou, « On fait du mieux qu’on peut, avec les moyens de bord afin d’essayer de nous mettre au niveau requis. Mais rassurez-vous qu’on a n’a pas l’opportunité de se préparer comme les autres. C’est le cas du manque de matériel de haut niveau que nous n’avons pas sur place ».
Couac significatif qui a fait l’objet de l’appel au soutien de l’Etat par le président fédéral, Pépin Mouloungui.
« Nous nous préparons à minima dans une structure privée faute de moyens. Jusque-là nous assurons le strict minimum aux trois athlètes notamment leur transport, la salle de musculation. Sans langue de bois, ça va être difficile mais nous n’allons pas baisser les bras. La fédération a déjà fait un effort depuis deux mois et nous osons espérer que la tutelle fera sa part », a fait observer le président Mouloungui.
Il est donc question ici, soit de trouver une structure plus adaptée dans la sous-région ou alors anticiper le départ des filles en Éthiopie comme le font d’autres pays comme l’Égypte.