Diagnostic dressé par Anaclet Mathieu Taty, président de la fédération gabonaise d’athlétisme et porte-parole du collectif des présidents des fédérations après la séance de travail de vendredi dernier avec le Conseiller spécial du Président de la république, chef du Département Sport.
Face à la galère que connaît le mouvement sportif gabonais depuis quelques années, des présidents de fédérations sportives ont décidé de se regrouper au sein d’un collectif afin de mener des actions concertées et de mieux se faire comprendre.
Démarche qui a abouti vendredi dernier à la réunion qu’ils ont eue avec Paul Ulrich Kessany, Conseiller Spécial du Président de la République, Chef du département Sport. Réunion au cours de laquelle ils sont allés lui soumettre les difficultés auxquelles sont confrontées toutes les associations sportives nationales.
En fait aucune compétition statutaire n’est organisée. Rien ne marche, la plupart des sportifs sont obligés d’aller se battre ailleurs. C’est le cas aujourd’hui des photographes ambulants, des vendeurs de friperie et autres petits commerçants et métiers de fortunes, même s’il n’y a pas de sots métiers.
Appelé à faire un diagnostic froid de la situation actuelle du sport au Gabon au sortir de cette réunion, Anaclet Mathieu Taty, président de la fédération gabonaise d’athlétisme et porte-parole du collectif des présidents des fédérations n’a pas choisi le dos de la cuillère. « Le mouvement sportif sur toute l’étendue du territoire est à l’arrêt. Que faut-il faire ? », a-t-il déclaré au journal L’Union de ce mardi.
Depuis longtemps réduites à des institutions de moindre importance ou d’exécution, le président Taty a réitéré le rôle que devraient jouer les fédérations auprès du ministre des Sports. « Nous, présidents des fédérations sportives, sommes des conseillers techniques du ministre des Sports et notre devoir est d’apporter notre contribution à la tutelle pour qu’ensemble nous puissions atteindre les objectifs fixés par le gouvernement ».
Nous osons penser que ce message est passé et qu’un compte rendu fidèle sera fait au Président de la République afin de prendre des bonnes décisions sur la problématique du sport dans notre pays.