
Dans un entretien accordé à l’AGP, le sélectionneur national évoque tous les bienfaits de cette problématique car ces deux secteurs de notre football font la force de nos équipes nationales.
Après l’année blanche du championnat national, la grande famille du football attend avec beaucoup d’impatience l’annonce de la date exacte de la reprise de notre National-Foot, victime de fausses annonces de son démarrage.
Situation qui a, non seulement causé la précarité des footballeurs et qui, si rien n’est toujours fait dès septembre prochain comme encore annoncé par le ministre des Sports, André Jacques Augand, pourrait aussi impacter sur l’avenir de notre équipe nationale.
Voilà ce qui justifie la sortie médiatique du sélectionneur national ce lundi matin, à l’endroit des décideurs politiques.«Mon mot à l’endroit des décideurs sportifs. Il faut qu’il y ait le championnat. On ne peut pas continuer à mettre le curseur haut pour l’équipe nationale, vouloir aller à la CAN, à la Coupe du monde, s’il n’y a pas de championnat. Ce sont ces clubs qui permettent aux équipes nationales de vivre », a-t-il relevé.
L’équipe nationale devant aussi vivre en comptant sur les petites catégories, pour le sélectionneur national, « Aujourd’hui, on ne peut pas mettre en place les catégories U20, U23, parce que les championnats sont arrêtés. Donc, il est important qu’on retrouve la capacité de jouer autant chez les garçons que chez les féminines. Ce qui sera déjà une bonne chose. Et que les staffs techniques de ces catégories soient mis en place et sécurisés parce que ce sont des gens aussi qui font un travail ».
Thierry Mouyouma sera-t-il écouté ? Son message va-t-il réveiller ces décideurs sportifs endormis et dont les soucis se trouveraient ailleurs ? Autant de questions qui se posent depuis ce lundi matin dans les milieux du football qui semblent déjà constater qu’à deux semaines de septembre, aucun coup de sifflet des mêmes arbitres de la saison blanche.