Réaction du président de l’Association Naba au terme de la saison sportive avec le sacre des hommes à la ligue de l’Estuaire et des filles en coupe du Gabon.
Gabonallsport : Naba vient de finir une saison fantastique avec un titre de champion de l’Estuaire hommes et vainqueur de la coupe du Gabon dames. Peut-on avoir votre réaction ?
Claude Michel Tchissambo : « C’est un sentiment de satisfaction et de fierté, moi et toute l’équipe qui conduisons l’Association, pour nos jeunes pour avoir atteint les objectifs assignés même si on en voulait plus.
Un secret derrière ces bonnes prestations ?
(Rire). Un secret ? Je crois qu’il naît de l’esprit de groupe, de solidarité et de famille insufflé ici, ajouté à un peu de rigueur. Comme je l’ai souvent dit, l’Association Naba avait besoin d’une certaine restructuration et c’est ce que nous sommes entrain de faire. Ce chantier se poursuit afin de lui donner une certaine consistance et ce travail se poursuit afin de créer un véritable esprit associatif.
Il faut que les jeunes se sentent comme chez eux, protégés et soutenus. Donner le maximum qu’on peut pour eux et recevoir d’eux exactement la même chose. Et je pense que tous ces éléments réunis ne peuvent ne pas donner les résultats actuels.
Et avec leur sacre, les filles doivent aller en coupe d’Afrique.
Effectivement nous venons de faire ce constat. Nous sommes un petit club qui grandit très vite. Nous allons nous préparer au mieux pour cette échéance là et nous allons mettre les moyens qu’il faut. Nous allons nous donner les chances qu’il faut de notre côté afin que nos filles fassent une belle prestation.
Claude Michel Tchissambo de plus en plus cité comme potentiel candidat pour la présidence d la Fédération. Vous confirmez ou infirmez ?
J’ai déjà dû répondre à cette question ici et là. Le projet Naba exige tellement d’énergie et de travail encore à faire. Je suis encore très concentré sur le projet Naba. Envisager la Fédération gabonaise de basketball comme objectif dans le court terme, ce serait un beau challenge mais pour l’instant, ce n‘est pas encore le mien ».