
Coup de gueule de la bloggeuse-éditorialiste et volleyeuse, Femme de Sports, qui pleure le passé glorieux du volleyball gabonais et s’inquiète de la léthargie qui se poursuit jusqu’à ce jour malgré les promesses électoralistes nourries aux amoureux de cette discipline sportive.
« Je pratique le volleyball depuis 8 ans et je n’ai jamais vu une équipe nationale de volleyball en salle. Ceux qui sont là depuis plus longtemps que moi me disent que les dernières équipes nationales datent de 15 ans voire plus.
Et pourtant, les présidents fédéraux se succèdent. Il y a bien eu une période où nous avions des championnats nationaux avec un bon niveau et de belles pépites sur le terrain. Si aujourd’hui, le niveau a régressé à cause du long arrêt dû au Coronavirus et à L’INCOMPÉTENCE DE LA FÉDÉRATION, qu’en était-il de ces belles années ?
Plusieurs générations ont joué au volley-ball et pris leur retraite ainsi sans jouer en équipe nationale. Il y avait pourtant du potentiel.
Aujourd’hui, les ligues (Nouvelle ligue de l’Estuaire et du Haut-Ogooué) se battent pour avoir des championnats compétitifs. Principaux pourvoyeurs de talents, leurs efforts sont « vomis » par cette fédération AMORPHE.
Pour finir, dans le plan d’action de l’actuel président fédéral (réélu), il y a la relance du pan international. Fiction ou réalité ? Annonce électorale ou véritable désir ?
Pour l’heure, rien n’est fait pour encourager les ligues qui travaillent (2/9) ; rien pour relancer celles qui dorment, encore moins les clubs formateurs. Or, tout commence par là.
Sur ce point, le Ministère de la Jeunesse et des Sports devrait penser à financer les disciplines autres que le football.
Bref, on attend de voir cela. Moi, Femme de Sports, je n’y crois pas avant d’avoir vu ».