Challenge que se lance le président du Comité de Gestion Provisoire de la sous-ligue de Kango, cinq ans après la disparition de cette sous-ligue.
Gabonallsport : Une semaine après votre prise de fonction. Que peut-on déjà retenir de vous en termes d’actions ?
Gervais Mabert Mamboungou : « Merci d’abord pour le travail remarquable que vous faites pour le sport en général et le football en particulier au Gabon.
Nous avons commencé par présenter nos civilités aux autorités locales de Kango dont le préfet et trois jours plus tard aux nouveaux délégués spéciaux de la commune et du département. Il s’agit aussi de voir comment ces différentes autorités peuvent nous accompagner pendant la durée de notre mandat.
Et le premier challenge que nous tenons à relever, c’est la mise en place de cette sous-ligue après cinq ans d’inexistence. Il va falloir aussi essayer de mettre en place des équipes et les formaliser. Mon équipe et moi nous battrons pour que les choses marchent dans le bon sens.
Après cinq ans sans activités, mesurez-vous l’ampleur de la tâche ?
Je sais que les choses ne seront pas faciles mais l’objectif, c’est d’aller de l’avant. Je crois que la petite expérience acquise dans la gestion des corpos me laisse confiant. Nous avons déjà pris attache avec certaines entreprises, et après avec les établissements scolaires.
Nous avons une feuille de route avec des dates très précises. Nous avons foi que d’ici le 20 février, quelque chose de palpable sera déjà visible en terme de championnat. Un travail de fond se fait déjà et l’objectif pour nous est donc que le championnat débute.
Mais on va débuter avec les équipes qui sont déjà là, le temps d’aller voir ce qui se passe à Ekouk et Kougouleu. Et je pense que ça va marcher.
Les féminins font-ils partie de vos préoccupations ?
Oui forcément mais cela va être difficile de parler en si peu de temps du football féminin. Mais nous allons débuter avec les détections et nous avons déjà pris attache avec les écoles. La suite on verra.
Un mot de fin ?
Nous avons besoin du soutien de tout le monde. Il n’est pas question de coloration politique, ethnique ou religieuse. Nous appelons à l’implication de tout le monde et nous sommes ouverts à tous.