Le président d’honneur et fondateur de l’Union Sportive d’Oyem n’en pouvait plus de voir son bébé être déchirer en lambeaux et être objet de tant de déchires des filles et fils d’Oyem.
Silencieux depuis la crise qui secoue l’Union Sportive d’Oyem, le grand public s’interrogeait tout de même sur ce silence inexplicable d’Hubert Minang. Alors que le malentendu allait déjà à la zone rouge, il a décidé de prendre les choses en mains, contre vents et marée et pour l’histoire.
« Cela me semblait a priori une entreprise vaine, une de plus… celle de rechercher la solidarité, la paix, la cohésion et le rassemblement des frères qui se battent depuis des décennies. Et dans le Woleu, les divisions, les clans, les luttes fratricides et politiciennes nous opposent fortement même dans le domaine sportif », a-t-il fait observer.
Comme on le dit bien souvent que Dieu est dedans, Hubert Minang a cru qu’il était temps de mettre fin à ce malentendu. « J’ai reçu un appel divin à l’effet de venir semer la graine de l’unité. J’ai pris le risque et tenter l’impossible qui est devenu possible. Les voies du Seigneur sont si insondables », dira ce fervent chrétien catholique.
Mission ou devoir accompli, l’homme reste modeste. « Le mérite revient plutôt aux postulants qui ont accepté de retirer leurs candidatures pour l’intérêt suprême de notre mythique club et au public sportif du Woleu qui a validé le CONSENSUS comme mode de désignation du nouveau président actif du club », a-t-il déclaré mais « ravi et fier d’avoir joué ce rôle historique ».
Et de conclure dans notre entretien : « Bonne chance et bon vent au nouveau Président actif Samy BIVEGHE ».
Qui sont effectivement aujourd’hui ces hommes de confiance dont devrait s’appuyer le CTRI à Oyem après l’échec de ces multiples gargantuas financiers?