Dans un communiqué dont nous avons reçu copie, non seulement le Comex de la Fégafoot déplore ce malheureux incident mais aussi laisse l’opinion apprécier ces évènements de Bongoville.
« La FEGAFOOT garante de la gestion du football gabonais tient à apporter à l’opinion sa part de vérité par rapport à l’incident de Bongoville.
En effet, les casernements de l’équipe nationale font l’objet d’un dispositif de sécurité qui part du portail à l’hôtel. Il s’avère que M. Stéphane NGUEMA ONDO Secrétaire Général de l’ANFPG s’est présenté malicieusement auprès de la sécurité comme un membre du comité d’organisation du match en insistant qu’il était attendu.
Ces arguments lui ont permis de franchir la barrière. Arrivé à la réception, il n’avait aucun autre interlocuteur que l’intendant de l’équipe nationale M. Ahmed MOMBO. Il dira à ce dernier qu’il est venu rencontrer les joueurs pour une communication. Il était 15h 45 soit 30 mn avant le départ aux entraînements de l’équipe nationale.
Il faut souligner qu’un programme journalier est publié au tableau, planifiant toutes les activités de l’équipe nationale. Donc, si cette rencontre était retenue, elle aurait fait l’objet d’une communication interne.
En l’absence d’un document officiel exigé par l’intendant, M. Stéphane NGUEMA ONDO a été éconduit jusqu’au portail où il a inondé la toile avec ses vidéos pour dénoncer la situation et interpeler les joueurs professionnels. Les forces de l’ordre finiront par les rattraper au retour pour avoir caché la vérité sur l’identité et les raisons de leur déplacement.
Pour mémoire, les rencontres entre l’association des footballeurs et les Panthères ont souvent été encadrées par la FEGAFOOT qui réservait une plage horaire officielle pour permettre à ces derniers de discuter avec leurs cadets qui intègrent l’équipe nationale.
Cette ambiance a été perturbée par l’assaut de l’ANFPG à la FEGAFOOT en rapport avec l’aide COVID-19. Souvenez-vous, l’association avait barricadé le siège avec à l’intérieur les membres du Comité Exécutif. Une violence inédite et inacceptable dans le football qui a conduit la FEGAFOOT à rompre le dialogue avec l’ANFPG. Car, on ne peut pas prétendre défendre les intérêts des footballeurs sans respecter les dirigeants en place.
Donc, cette victimisation est assez surprenante de la part de l’association qui a sans doute oublié que la FEGAFOOT a souvent fait preuve de grandeur malgré les nombreux dérapages ».
De la garde à vue
« Quant à la garde à vue des membres de l’ANFPG, la FEGAFOOT regrette cette situation. C’est pourquoi, le Président s’est rendu personnellement à la DGR pour solliciter leur libération. Car, le football a d’autres tribunes indiquées pour régler ses problèmes. Une fois obtenue la libération de Stéphane NGUEMA et les siens, le Président leur a conseillé d’aller faire un test PCR après avoir pris toutes les dispositions avec les équipes médicales pour leur permettre de suivre le match dans des conditions idoines.
Le Président de la FEGAFOOT a voulu initier une réunion plus tard avec les membres en question en vain. Il aura ensuite la confirmation qu’ils n’avaient pas été faire le test. Par ailleurs, la FEGAFOOT est très choquée par les propos diffamatoires du Président de l’ANFPG Rémy EBANEGA dont les sorties populistes sur les réseaux sociaux ne surprennent plus personne. Il a qualifié l’intervention de M. Pierre Alain MOUNGUENGUI de mise en scène suite à la photo prise après la libération de son Secrétaire Général et les autres.
La FEGAFOOT prend l’opinion à témoin de ces égarements et cette campagne qui contribuent à dessein à saper l’image du football gabonais. Tout en véhiculant les valeurs de responsabilité aux jeunes hommes et filles, la FEGAFOOT ne saurait glisser dans une telle diversion aux objectifs inavoués ».