
Porté disparu du village olympique le 16 juillet, Julius Ssekitoleko qui souhaitait un mieux vivre au Japon que dans son pays, a été rattrapé mardi dernier puis rapatrié dans son pays jeudi.
Fin du rêve pour l’athlète ougandais, Julius Ssekitoleko, qui va retrouver les conditions de vie difficiles dans son pays qu’il redoutait tant.
Le jeune haltérophile de 20 ans s’était enfui le 16 juillet dernier lors d’un entrainement préolympique dans l’ouest du Japon a été rattrapé par la police japonaise mardi dernier et rapatrié au pays.
C’est jeudi qu’il est arrivé à l’aéroport d’Entebbe en Ouganda, accueilli par les autorités du pays et à la grande désolation des siens, notamment son épouse. « Julius ne va pas bien. Il luttait beaucoup et il avait beaucoup travaillé pour aller aux Jeux Olympiques. Il a dû s’entraîner, il a dû chercher de l’argent, il m’a laissé sans rien. Il pensait qu’en partant de ce côté-là (au Japon), il allait faire une bonne vie pour notre famille et nous attendions beaucoup de lui », a révélé Desire Nampewo, son épouse.
Geste tout de même mal apprécié par le gouvernement ougandais qui estime que l’athlète a violé le code e bonne conduite de conduite soumis à chacun avant le voyage.
A noter que l’Ouganda, dont la délégation est dirigée par le médaillé d’or des JO de Londres en 2012, Steven Kiprotich, a envoyé 26 athlètes aux JO de Tokyo. Ils se sont qualifiés dans les disciplines d’athlétisme, de boxe, de natation et d’aviron.