
Observation faite par la candidate Nicole Assélé, ancien présidente de la Fégahand et qui veut revenir aux affaires, en ce moment en tournée dans les ligues provinciales.
Gabonallsport : Candidate à nouveau pour la Présidence de la Fégahand. T vous vous lancez en tournée dans les ligues.
Nicole Assélé : Comme je l’ai fait à Port-Gentil même si c’est eux qui m’ont interpellé pour revenir à la Fédération, et je leur ai fait l’honneur d’aller annoncer ma candidature là-bas. Il fallait que je le fasse à Libreville pour les responsables des clubs de l’Estuaire à qui j’ai présenté mon projet pour le handball gabonais.
Je rentre à peine de Lambaréné et Mouila pour le même rituel. Je peux juste vous dire que les échanges sont francs et ouverts, du moins tout se passe très bien.

Quel est le retour de vos interlocuteurs ?
C’est une porte ouverte qu’on ouvre tout simplement. Mais j’ai un bilan qui parle de moi. C’est vrai que la faiblesse humaine ne nous permet pas de tout réaliser sinon on ne m’aurait pas appelé à revenir.
Hier j’étais très occupée et je me suis retirée de la Fédération pour un problème d’éthique car je venais d’être nommée Ministre des Sports. A partir de ce moment, je devenais la ministre de tous les sports, même si ailleurs, cela ne pose aucun problème.
A quelques années de ma retraite, je pense que je suis un peu plus libre, j’ai le temps de revenir à ma passion qu’est le handball. Et surtout de relever cette discipline que j’aime beaucoup et que j’ai laissée à un niveau très appréciable.
Vous pouvez être plus précise ?
Après une coupe des nations, j’ai laissé le handball gabonais au 5e rang en Afrique. N’oubliez pas que le handball gabonais a disputé le championnat du monde. Aujourd’hui, on se retrouve avec une discipline qui est à terre. Et cela fait mal pour la passionnée que je suis.
J’ai fait toutes mes classes dans le handball. Partie de joueuse, entraineur, arbitre, présidente de ligue et de fédération, j’ai occupé des fonctions respectables à l’international.

Le handball est une discipline qui fédère et qui était devenue la 2e discipline après le football au Gabon. J’estime qu’on ne doit pas la laisser tomber à ce niveau. Et modestie à part, je pense que mes passages au handball ont été bénéfiques pour le handball gabonais. Il faut sauver le handball gabonais.
Finalement que dites-vous alors aux handballeurs ?
Je n’ai presque rien à dire aux handballeurs qui étaient plutôt les premiers à m’appeler à revenir. Mais en l’état actuel des choses, ou ils choisissent le retour et la relance du handball, ou ils choisissent le ventre.
En face de vous, vous avez le président sortant. Peut-être un mot ?
Je crois qu’on mettra sur la table les deux bilans. On ne va pas à l’élection avec les titres et les postes. Sinon ce n’est plus le sport. On y va avec un projet ou un bilan, avec un portefeuille relationnel.
Je pense que sur le plan africain et même mondial, Nicole Assélé est suffisamment connu dans le monde du handball. Et c’est avec eux qu’on peut redémarrer notre handball ».