C’est qu’ils ont exprimé ce dimanche matin, à la suite de leur traditionnelle séance d’entrainement dominicale. Appel qu’ils entendent exprimer de vive voix aux plus hautes autorités.
A défaut de dire que tout est refaire au cyclisme, on peut bien dire que la discipline est au sol. Et avec le report de la Tropicale, la petite reine risque de mourir au Gabon. Faute aux dirigeants dont la léthargie est déjà incurable.
Et pour sauver la discipline, un jeune collectif, constitué de jeunes et anciens cyclistes et de quelques cadres a décidé de rompre le silence et entend se lancer dans un plaidoyer vers les hautes autorités sportives du pays.
A la suite de leur traditionnelle séance d’entrainement dominicale, Christian Ovono, ancien secrétaire général de la Fégacy, et ses jeunes frères saluent pourtant le report de la Tropicale 2024. « C’est un mal pour un bien. Nous ne pouvons plus avoir une fédération qui n’existe que le temps de la Tropicale Amissa Bongo », ont-ils exprimé, indiquant que « c’est le moment propice de remettre tout à plat ».
« Face à un interlocuteur (le président fédéral : ndlr) qui accuse désormais un retard sur le temps et qui n’a plus rien à proposer, nous sommes de plus en plus inquiets sur la situation de notre cyclisme. Raison pour laquelle nous voulons rencontrer les nouvelles autorités sportives afin de leur présenter les enjeux actuels de notre discipline », ont-ils lancé.
Il faut noter que hormis les ligues qui n’existent véritablement que lors de l’élection du bureau fédéral, cela fait quatre années que le Gabon est sans championnat. Ce qui peut justifier les mauvaises prestations successives de nos coureurs lors du tour international et leur absence totale dans les courses sous régionales et africaines.
Toutes choses qui fait des interrogations, notamment sur le choix des cyclistes qui prennent souvent part à la Tropicale.
