Qui est-elle ? Que fait-elle en France et comment est-elle arrivée au basketball ? Que pense-t-elle du basketball gabonais et surtout des Panthères dames ?
Gabonallsport : Qui est Cécilia Koumba?
Cécilia Koumba : « Je m’appelle Cécilia Koumba et j’ai 20 ans. Je suis originaire de Montargis, dans la région Centre où vivent mes parents et actuellement, je suis à Metz, en Lorraine. Je suis étudiante, dans le domaine du génie mécanique (des maths et sciences de l’ingénieur approfondies) dans le but de devenir ingénieur com et j’entame ma deuxième saison avec les Pink Ladies au Metz Basket Club.
Comment vous vous êtes retrouvée dans le basketball ?
A l’âge de 6 ans, j’ai commencé le basket à l’USM Montargis car mes parents voulaient que l’on pratique, moi et ma sœur, Eunyce, un sport collectif après l’école. Ma grande sœur s’est ensuite tournée vers la gymnastique et le handball. Pour ma part, j’entame ma 15ème saison de basketball.
Ce sport a été un réel coup de cœur. Il m’a beaucoup aidé, dans mon adolescence à m’affirmer et à prendre confiance en moi. Les valeurs acquises, durant ces années comme le partage, l’entraide et la combativité sont des valeurs que j’arrive à retranscrire dans ma vie de tous les jours. Même si ça n’a pas toujours été facile, et que ce ne l’est pas toujours. Beaucoup de choses de ma vie se rapporte au basket.
J’y ai rencontré de belles personnes, joueurs et joueuses, coaches. J’ai eu de belles opportunités et pu découvrir de beaux endroits grâce à de nombreux déplacements. Avec du recul, je serais reconnaissante à vie pour ce que ce sport m’a apporté, sans ça j’aurais été quelqu’une d’autre.
Que pensez-vous de la pratique du basketball au Gabon ?
Concernant la pratique du basketball au Gabon, je n’y vois que l’avenir, c’est à dire le positif. La situation sanitaire qui a pendant 2 saisons ralenti les activités, et la participation des U16 à l’Afrobasket en Égypte sont des événements qui ont, je pense, permis à construire des perspectives d’avenir pour le basketball gabonais.
Nous sommes les principaux acteurs de demain et je sais que des organismes, associations, fédération et clubs se démènent au Gabon pour pouvoir accompagner les joueurs et joueuses vers la réussite. Avec du travail, de la motivation, l’encouragement local mais aussi un soutien de l’Etat, le pays peut franchir ces étapes.
Avez-vous des contacts avec le Gabon ?
Je communique principalement avec Laurel Lemiguy, président de la God Spirit Basketball Association mais également membre du bureau fédéral à la Fégabab. Il est très présent et fait un travail remarquable pour le basket gabonais. Nous avons de très bons échanges.
C’est à cette occasion que j’ai pu être intégrée dans le projet concernant l’équipe féminine en juillet 2021. J’en profite pour le remercier lui, ainsi que les autres membres de la fédération gabonaise de basketball pour tout ce qui a été fait à mon sujet.
Pensez-vous un jour défendre les couleurs du pays ?
C’est un objectif, je travaille sur moi et sur mon jeu pour y arriver. J’ai touché de peu l’opportunité de rejoindre le groupe en stage de préparation, en juillet dernier pour les qualificatifs à l’Afrobasket au Cameroun. Malheureusement pour des soucis administratifs de dernière minute, je n’ai pas pu partir.
Étant le fruit d’une union 100% gabonaise, ce serait vraiment un honneur pour moi de pouvoir défendre les couleurs du pays et surtout pour le sport que j’aime. Aujourd’hui, je sais que ce n’est que partie remise, et surtout un allongement du délai pour pouvoir travailler davantage.
Le meilleur reste à venir, et j’y crois. Quoi qu’il advienne par la suite, de mon côté, je soutiendrais toujours le groupe des Panthères pour la Can 2023 et ses prochaines éditions.
Un mot de fin ?
Merci pour le travail que vous faites, celui de mettre une lumière sur le basketball et d’autant plus sur le basket féminin mais aussi le sport en général. Merci de m’avoir donné vos colonnes pour mieux me faire connaitre. À très bientôt ! »