
Père et grand père d’une multitude de générations de boxeurs gabonais, le coach Elias se dit fier de son travail et reste confiant de la relève du noble art qui se construit.
Le coach Elias Minka a soufflé sa 68e bougie il y a quelques jours. Jour de reconnaissance au Dieu qui l’a créé et qui continue à lui accorder son souffle de vie. D’une bonté de cœur bien connu dans la grande famille gabonaise, a vu passer devant lui, en 40 ans de boxe au Gabon, sept présidents de fédérations.
Boxeur puis coach, « aujourd’hui père et grand père d’une multitude de générations de boxeurs gabonais», occasion pour lui, en cette circonstance heureuse, de réunir des amis du noble art, maîtres et pratiquants d’autres arts martiaux et sports de combats.

C’est ainsi que lors de la séance d’entrainement organisée pour la circonstance il y a quelques jours, il s’est entouré de quelques sommités bien connues dont Me Julson Ndong, 4e degré de kick-boxing, Me Bertrand Mvé, 6e dan de kung-fu traditionnel, Me Samuel Ndong, 3e degré de full-contact et coach David Bourobou, ancien champion d’Afrique centrale de boxe anglaise.
« A l’occasion de mon anniversaire, j’ai réuni plusieurs Maîtres et pratiquants d’arts martiaux et sports de combats pour montrer l’uniformité de nos techniques qui diffèrent seulement dans les appellations. Les sports de combats emploient les mêmes coups, qu’on soit fuller, kicker, MMA ou boxeur », nous a confié le soixantenaire révolu.

Mais si le coach Elias peut se réjouir d’avoir formé plusieurs générations de boxeurs gabonais et d’être aujourd’hui « père et grand père d’une multitude de générations de boxeurs gabonais», il n’a pas oublié de remercier les autorités sportives du pays et autres bonnes volontés qui offrent de plus en plus des opportunités d’éclosion aux jeunes pugilistes de notre pays.
« Quand je regarde la configuration actuelle de la boxe au Gabon, je me réjouis d’avantage et peux affirmer sans aucun risque que la relève est assurée et j’en suis fier. Je reste disposé à continuer même à travailler pour cela car à notre époque nous n’avions pas ce que l’Etat offre aujourd’hui à cette génération », a déclaré le jeune papi.
Et du coup, « Je pense que nous aurons beaucoup de champions pour le Gabon de demain et des champions d’Afrique ».