
Sans club depuis longtemps, le portier gabonais de 27 ans, 17 sélections avec les Panthères, Jean Noël Amonome, qui vient de signer un contrat avec la formation tanzanienne Tabora United, s’est livré à cœur ouvert à notre rédaction.
Gabonallsport : Jean-Noël Amonome, comment s’est faite la signature avec Tabora, votre nouveau club ?
Jean-Noël Amonome : « Tout d’abord, j’ai signé en Tanzanie par le biais d’un agent qui est actuellement en Tanzanie et qui m’avait vu jouer en Ligue des champions contre Zamalek avec Arta Solar7 ici en Tanzanie, sur le stade de Azam. Je devais signer depuis juin passé, mais comme j’avais reçu une offre en Afrique du Sud, j’avais décidé de rester là-bas.
Vous avez déjà commencé à disputer certaines rencontres avec Tabora. Comment trouvez-vous le niveau du championnat tanzanien ?
Je suis arrivé en Tanzanie le 11 janvier et j’ai débuté la compétition le 1er février. Cela fait déjà six matchs que j’ai joués. Le championnat est de très bon niveau, avec 13 étrangers par équipe qui peuvent jouer en même temps. Avec ça imaginez le niveau de la compétition.
Vous avez passé plusieurs mois sans club. Comment avez-vous vécu cette situation ?
En tant que compétiteur, rester pendant un certain nombre de mois sans compétition est toujours compliqué. Il y avait plusieurs offres sur la table pour l’Afrique du Sud, mais la décision a été prise tardivement. C’est ainsi que je me suis retrouvé sans club ces derniers mois.
Depuis la venue de Mouyouma en sélection, vous n’avez été appelé qu’une seule fois. Pensez-vous encore aux Panthères dans un coin de votre tête ?
Quand le nouveau sélectionneur est arrivé, j’ai fait une sélection avec lui qui date d’un an maintenant. La sélection a toujours été un honneur et un privilège pour moi. Donc, je pense que j’ai encore les capacités de pouvoir jouer pour la sélection si l’opportunité m’est donnée à nouveau un jour.
Le plus important était de retrouver un club et de pouvoir rejouer. Dieu merci, cela s’est fait. Maintenant, le reste viendra seul. Si on m’appelle en sélection, je répondrai présent ; si on ne m’appelle pas, je continuerai de travailler.