
A 35 ans, l’attaquant des Panthères réalise une saison exceptionnelle avec son club, Al Qadsiah, et revit avec la sélection nationale. Doublé face au Kenya (2-1) lors de la 6e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. C’est au regard des performances du Gabon qu’il a accordé une interview mercredi dernier à nos confrères de la CAF.
CAFOnline.com : Le Gabon se retrouve dans le Groupe F, aux côtés du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, et du Mozambique. Quelles sont vos impressions sur cette poule?
Aubameyang : « Le groupe de la mort, je pense qu’on a l’habitude maintenant. On tombe souvent sur de grosses équipes. Après, je pense que c’est une bonne chose, au moins c’est un gros test d’entrée. Au moins, ça donne une direction pour la compétition, parce que si tu arrives à sortir de cette poule, c’est que tu es capable de gagner la CAN. Je pense que ce sont les plus grandes nations que l’on puisse avoir à affronter, donc cela nous donnera une idée en sortant de là.
Comment avez-vous vécu l’absence du Gabon lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies en Côte d’Ivoire ?
Je pense qu’on a raté une belle CAN, car personnellement, je l’ai regardée à la télé, et c’était vraiment plaisant à voir. Je trouve dommage que nous n’ayons pas participé à cette Coupe d’Afrique des Nations. Il est temps de se rattraper et d’aller le plus loin possible lors de la prochaine, tout simplement.
Vous allez disputer votre sixième Coupe d’Afrique des Nations. Après toutes ces années d’expérience, comment percevez-vous cette nouvelle participation, Maroc 2025 et quels objectifs vous êtes fixés ?
Personnellement, si tout se passe bien, nous irons là-bas. Et bien sûr, si je devais me fixer un objectif, ce serait de remporter la Coupe d’Afrique des Nations. Ce serait un rêve, peut-être jugé ambitieux par certains, mais pour moi, c’est un véritable objectif. Je m’y rends avec une détermination sans faille. Ce serait également quelque chose d’extraordinaire pour le pays, d’atteindre la finale et de réaliser une belle performance. Ce serait vraiment incroyable.
Vous êtes clairement l’un des visages de votre équipe et de votre sélection. En tant que leader, comment gérez-vous cette pression ?
Oui, je pense que maintenant, je la gère bien grâce à l’expérience. Je réagis différemment qu’avant, quand je pouvais être plus affecté. Les critiques restent difficiles à encaisser, mais c’est la réalité. Aujourd’hui, je suis plus mature. En club, à Al-Qadsiah FC, mon rôle sur le terrain m’implique davantage dans le jeu, ce qui booste ma confiance. Quant à la pression, elle ne me dérange plus. Cela fait des années que j’y pense ».