
Des recours sans suite. Saisine des autorités judiciaires. Toutes les conditions sont réunies pour une menace d’explosion. Tellement les enjeux seraient énormes.
Alors qu’on croyait que le calme était revenu dans le processus électoral devant conduire à l’élection du nouveau président de la Fédération gabonaise de basketball (Fégabab) le samedi 11 janvier prochain et qu’une rumeur de plus en plus persistante fait état d’une plainte déposée par des ligues et clubs au tribunal de Libreville contre le président sortant de la Fédération, la ligue de l’Estuaire et certains de ses clubs sont encore montés au créneau mercredi soir pour dénoncer le silence inexplicable des autorités sur leurs recours.
« Notre prise de parole de ce jour vise à faire un point des démarches entreprises par rapport au différents griefs que nous avons actuellement avec la Fédération », a déclaré Andrée Lauraine Mouélé, SG de la ligue de l’Estuaire.
Citant entres autres le recours sur le nombre de délégués et le nombre de voix introduit le 19 décembre dernier au secrétariat général, du recours sur l’exclusion de la ligue de l’Estuaire du collège électoral devant prendre part à la prochaine AG élective de la Fédération.
Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont même saisi le comité national olympique. « Jusqu’à ce jour, nous n’avons aucun retour du CNOG », dira-t-elle.
Pour Yannick Olimbo, VP d’Olamba SC et ancien VP de la ligue, « On n’a jamais enregistré autant de recours à une élection fédérale (6 au total). Techniquement, l’élection ne peut pas avoir lieu avec un temps aussi réduit du processus électoral et surtout que nous n’avons encore reçu aucun avis de convocation. En fait, la Fédération n’a pas respecté les règles de convocation ».
Cette situation n’augurant pas des lendemains meilleurs pour le basketball gabonais, la ligue et certains de ses clubs appellent à une concertation urgente afin de sauver le basketball qui risque de s’enliser dans un conflit aux conséquences certainement dommageables.
« Nous invitons les autorités à faire asseoir toutes les parties car le basketball est en danger », a lancé Yannick Olimbo.
Suite mais pas fin du feuilleton !