Point de vue d’une observatrice et ancienne bénévole de la maison et qui ne semble pas étonnée de cette tournure des choses.
Gabonallsport : Qui est Laicka Souzatte?
Laicka Souzatte : « Jeune gabonaise, étudiante en Master Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive, parcours Sport Expertise et performance de haut niveau à l’INSEP de Paris. Je suis représentante des athlètes au sein de la Fédération gabonaise d’athlétisme et ancienne bénévole au sein de la Commission des athlètes du Comité National Olympique du Gabon.
Vous avez travaillé au Comité national Olympique pendant quelques années. L’Institution traverse une période difficile avec ces démissions. Quel regard portez-vous sur cette situation?
A mon avis, le Comité Olympique du Gabon assure bien sa mission qui est celle d’encourager et de soutenir les initiatives qui intègrent le sport à la culture et à l’éducation, dans la mesure où il a toujours su définir et mettre en application des plans d’actions visant à promouvoir le sport et les valeurs olympiques au sein des établissements scolaires, de certains clubs et fédérations sportives. Par exemple, en octroyant des bourses olympiques et continentales… aux athlètes.
Toutefois, cette mission étant exécutée dans un système composé bien évidemment des hommes ne partageant pas forcément les mêmes principes de gouvernance notamment au niveau de la transparence, de l’équité ou encore de la participation au processus décisionnel et surtout de leadership éthique. En conséquence, nous en arrivons là.
Avez-vous une esquisse de sortie de crise?
Pour en sortir, nous devons de toute urgence revoir l’ambiance et la culture d’entreprise au sein du Comité National Olympique Gabonais, améliorer les conditions de travail des salariés et bénévoles, renforcer la communication et surtout créer un environnement positif. Il faut stratégiquement adopter une approche recentrée sur l’humain et la transparence.
3-Pour vous le président actuel est-il encore l’homme de la situation?
A mon avis, le sport n’est pas différent des autres secteurs économiques. Il fonctionne exactement de la même manière. Que nous soyons dans le domaine sportif ou celui de la mode ou de la sculpture, la réussite organisationnelle passe par la passion, le rêve.
Par conséquent, il faut aimer le sport pour diriger des organisations sportives.
Avez-vous un profil qui peut assurer l’intérim du mandat au cas où l’actuel président perdait le poste?
Comme je l’ai dis précédemment, il faut que nous mettions « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Un homme ou une femme qui pourra faire taire les tensions de leadership, gérer dans la transparence…, qui plus sera un ou une véritable passionnée de sport.
Certainement un mot de fin?
Tout simplement un grand merci déjà pour la qualité et le plaisir que vous mettez dans votre travail! Il nous faut exactement des personnes à votre image à la tête de nos organisations sportives nationales ».