
Au cours d’un point de presse ce vendredi matin, on est revenu sur l’octroi de 500 postes budgétaires aux médias publics, la revalorisation de la subvention à la presse privée, l’amélioration du classement du Gabon sur la liberté de la presse et bien d’autres sujets.
« Depuis le 30 août 2023, l’Organisation patronale des médias (Opam) apprécie à leur juste valeur, les transformations significatives qui s’opèrent dans notre environnement professionnel. Entre autres, le retour progressif de la station panafricaine Africa N°1, l’octroi de 500 postes budgétaires au secteur public des médias, etc.
Dans le secteur privé, l’Opam se félicite de la revalorisation de la subvention à la presse au montant initial de 500 millions de nos francs, alors que le régime déchu l’avait considérablement réduite à 127 millions. On ne passera pas sous silence de l’inclusion de la presse privée dans les grands événements du pays, à l’instar du dialogue national inclusif. Et nous sommes convaincus que d’autres événements plus proches, à savoir : l’an 1 du CTRI, le prochain référendum, et les élections générales qui vont suivre, ne seront pas en reste. Nous pouvons ajouter dans ce chapitre d’acquis, le fait qu’au Gabon aucun journaliste n’est en prison.
Toutes ces évolutions n’ont pas laissé insensible l’ONG internationale Reporters Sans Frontières, qui, dans le classement annuel de 2024, a classé le Gabon à la 56ème place sur 180 pays, faisant gagner 38 places au Gabon qui était classé 94ème en 2023.
A cette étape de la transition où la liberté de la presse n’est plus un vain mot au Gabon, nous regrettons quelques sorties de piste de certains confrères qui, dans leurs insinuations malveillantes, s’en prennent aux confrères qui contribuent auprès du Chef de l’État, à l’amélioration des conditions de travail des professionnels des médias. Car, c’est important de le souligner, le Département Communication de la Présidence de la République, à travers les multiples publications, l’accès à l’information présidentielle. On peut citer : le magazine le Palais, le magazine Programme Présidentiel d’urgence de la transition, Liberté du citoyen, la réalisation des films documentaires, pour ne citer que ces quelques exemples.
Par ailleurs, l’Opam c’est l’occasion pour rappeler, ici et bien à propos, un principe édicté par Jacques Pilhon, spécialiste français de la communication politique : « L’overdose de communication tue la communication ».
En ce sens, l’Opam comprend parfaitement le choix du Département de la Communication présidentielle de ne pas commenter systématiquement les actes du chef de l’Etat, actes qui parlent suffisamment d’eux-mêmes et qui sont bien souvent relayés instantanément.
Sur la revalorisation de l’aide à la presse à 500 millions, l’Opam estime que cette manne devrait être répartie entièrement aux véritables ayants-droits en toute transparence, sans que les fonctionnaires membres de la Commission de répartition de cette enveloppe, ne s’octroient une partie de cet argent pour d’éventuels perdiems. Nous disons que la subvention à la presse est pour la presse pour l’aider à fonctionner dans ce contexte difficile où la publicité est quasiment inexistante.
Enfin, l’Opam est disposé à travailler avec les pouvoirs publics pour que le classement RSF s’améliore davantage ».