Face au statu quo actuel du dossier de la dette des joueurs et de la reprise des championnats d’élite masculins et féminin, ces dirigeants estiment que le Président de la République est le dernier saint auquel se vouer.
Face à la situation de blocage de la reprise des championnats de D1 et D2 masculins et D1 féminine, la Linaf a réuni ce samedi 3 octobre 2024 à Libreville, la Linaffem, l’Association des clubs et l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) afin d’échanger sur les points de blocage desdits championnats et donc de retrouver des pistes de sortie de la crise actuelle.
Si on est revenu sur les résolutions des différentes concertions et autres assises organisées antérieurement par des ministres des Sports, et jamais appliquées, le président Brice Mbika et les siens estiment que l’heure est venue pour eux d’utiliser tous les moyens légaux pouvant aboutir à la résolution du problème.
Et à ce titre, il reposent désormais leur sort sur le Président de la République qu’ils souhaitent vivement rencontrer.
« Le ministre des Sports s’étant débarrassé du problème en nous envoyant chez le Premier ministre qui, à son tour, ne semble pas vouloir donner nous donner une suite sur le dossier, et au regard du calendrier international, nous sommes obligés de nous pencher à la première autorité qu’est le Président de la République », nous a confié un président de club.
« En cinq mois, nous avons déjà vu ce que le Président Oligui est capable de faire. Les trois championnats étant générateurs d’emplois, le Chef de l’Etat ne peut pas se réjouir du chômage d’autant de jeunes Gabonais qui ont choisi de vivre du football et donc du métier de footballeur », a fait observer un autre président de club, qui craint d’ailleurs d’être ruiné parce qu’il paie déjà les joueurs depuis décembre.
« Les footballeurs, prestataires et autres acteurs du championnat ne sont pas payés », a d’ailleurs déploré le président Mbika, rappelant que « le football, considéré par certains comme un simple jeu ou un divertissement ne l’est pas du tout mais désormais un important facteur de développement économique et social ».
La situation est donc assez critique et nous osons croire que le président Oligui va restaurer le championnat gabonais dans tous ses contours pour l’essor vers la félicité de ce secteur fédérateur.