Après trois défaites d’affilé, le boxeur français n’a eu que ses larmes pour exprimer le cauchemar de plus qu’il vient de vivre face au Belgo-Ivoirien, Ryad Merhy, devant son public samedi soir à Roland Garros.
Tony Yoka aux bords des larmes. Adulé à tort ou à raison par la presse française, le champion olympique 2016 a reçu une correction du Belge Ryad Merhy, devant son public ce samedi soir, à Roland-Garros en France.
Victoire aux points pourtant unanime de Merhy par les juges arbitres (96-94 ; 96-94 ; 96-94) et 3e défaite d’affilé de Yoka appelé à repartir à ses chères études de boxe professionnelle.
Alors que Ryad Merhy dit simplement avoir « fait le djob », le Français lui, ne semble rien comprendre de ce cauchemar. « Il a eu quelques bons enchaînements. Je pensais contrôler la majeure partie du combat avec mon jab. Je ne comprends pas forcément…. Je pensais en avoir fait assez pour gagner. Je pensais que ça allait être différent », a-t-il déclaré à RMC Sport.
Si par cette 3e défaite consécutive la carrière de Tony Yoka prend un coup de plus, son nouveau coach, Don Charles, semble plutôt se consoler sur une victoire imaginaire de son poulain. « Il faut qu’on m’explique ce que les juges ont vu, ce qu’ils ont compté, je veux savoir. Yoka a placé tellement de jabs sur ce gars ! Est-ce que les juges ont compté les coups mis sur ses bras? Je ne comprends pas », a-t-il déclaré sur Canal+, demandant même des « explications raisonnables ».
Agé de 31 ans aujourd’hui, premier français à être champion du monde amateur dans la catégorie super-lourds en 2015, puis champion olympique des super-lourds aux Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro au Brésil, Tony Yoka va-t-il mettre fin à sa carrière ? « On va discuter avec ma team, je ne pense pas que ce soit le moment d’en discuter », a-t-il répondu aux journalistes.