
Arrivé à Port-Gentil vendredi par voie fluviale via Lambaréné, le club bitamois féminin a dû se battre de lui-même pour se rendre à l’hôtel et à l’entrainement.
A peine lancé, le championnat national de football féminin va déjà nous présenter les premières images inacceptables, avec ce qui est arrivé à l’Union Sportive de Bitam à Port-Gentil ce vendredi.
Arrivées dans la capitale économique du Gabon dans le cadre du match de la 2e journée du National foot féminin contre le CS Bendjé, les filles de Bitam ont vu de la poussière. Sans bus de transport ni un dirigeant sportif du club d’accueil à l’arrivée au port, la délégation des 29 personnes (25 joueuses et 4 dirigeants) a dû rallier leur hôtel par taxis, après en plus, plusieurs heures de voyage car partie de Libreville via Lambaréné.

Et comme si cela ne suffisait pas, à l’heure du training qu’elles ont d’ailleurs commencé très en retard (45 minutes juste), les populations ont vécu le même spectacle à la différence que cette fois-ci, certaines joueuses ont dû emprunter un TM pour rejoindre le stade (de l’hôtel Santa Barbara à l’école de foot).
Au regard de ce honteux spectacle, on se pose déjà des questions. Qui est responsable du séjour d’une équipe visiteuse ? Que prévoient les textes ? Quelles sont les agences de transport agréées qui ont été mises à contribution pour le transport des équipes ?
Quelques questions qui interpellent déjà la Linaffem qui gagnerait à revoir la copie de certains aspects organisationnels d’un championnat national.