Dans un communiqué dont nous avons reçu copie, le ministère exige que toute contestation devrait désormais commencer par le Comité national olympique, avant toute prise de décision du ministère.
Le Gabon n’est pas et ne saurait être une cour du Roi Peteau. Allusion faite aux récurrentes contestations des élections au Gabon. Dans un communiqué dont nous avons reçu copie et qui est intitulé « Règlement des litiges au sein des associations sportives nationales », le ministère des Sports Désormais la conduite à tenir en cas de contestation d’une élection au Gabon.
Si on rappelle ici que les fédérations sportives nationales sont d’abord des associations régies par la loi 35/1962 du 10 décembre 1962 relative aux associations, dont des entités sous la double tutelle du Ministère des Sports et du Ministère de l’Intérieur, le ministère des Sports constate avec regrets que « plusieurs membres des organisations sportives qui contestent la régularité des processus électoraux ayant conduit au renouvellement des Bureaux Directeurs de leurs associations, sollicitent directement l’intervention de la tutelle pour annulation et reprise des élections ».
En rappelant à tous que « l’annulation d’une élection par la tutelle constitue une ingérence flagrante dans la gouvernance de la fédération, de la ligue ou de l’association sportive concernée », il revient à tous les contestataires de savoir désormais que « les litiges nés au sein des groupements sportifs sont au préalable, portés devant le Comité National Olympique Gabonais (CNOG) dont la saisine est obligatoire, aux fins de conciliation ».
« Après épuisement de cette étape, si l’affaire n’a pas connu de dénouement, elle est portée en dernier ressort auprès de la tutelle dont les décisions en l’espèce sont sans recours », poursuit le communiqué qui appelle désormais au respect de cette orientation.
Nous osons penser que la sortie de cette note fait suite à la conférence de presse tenue vendredi dernier par des contestataires de l’élection de la Fégaboxe, qui aurait indexé, à tort ou à raison, la tutelle du « pourrissement » de la situation à la Fégaboxe dont l’élection, selon eux, serait illégale.
Toutes choses qui aurait d’ailleurs fait dire au meneur de ce groupe qu’il pourrait organiser une nouvelle élection dans six mois.