Tel est l’éclairage fait par Jérôme Efong Nzolo, candidat déclarée ce jeudi pour la seconde fois pour la présidence de la Fégafoot.
Arrivé en seconde position en 2018 derrière Pierre Alain Mounguengui, élu, les débats autour de la candidature de Jérôme Efong Nzolo ont par moment et continueront certainement d’alimenter les conversations.
En officialisant sa candidature aujourd’hui, l’ancien arbitre international a répondu à trois questions fondamentales qui peuvent lui assurer l’élection le 16 avril prochain.
Primo. Disparu des radars du football national depuis 2018, il n’est réapparu qu’à la veille de l’élection de 2022. S’il avoue aimer travailler dans l’ombre, le candidat a été clair dans son explication à la presse. « Là où je suis vous ne me voyez pas et là où vous êtes, je ne vous vois pas », a déclarél’expert Fifa, avant d’ajouter : « J’ai été plus sollicité à l’extérieur qu’au Gabon. Pendant quatre ans, la Fifa m’a rarement laissé un mois au Gabon pour aller former des instruction Caf et Fifa à l’extérieur ».
Secundo. Candidat de la Présidence en 2018, disait-on, si ce regard n’est plus avancé en 2022, tout porte à croire que Jérôme Efong Nzolo, présenté toujours par le président Pierre Alain Mounguengui comme son « bon petit », est cette fois-ci le candidat du « bon grand », au regard du suspens entretenu par le président fédéral sortant à se manifester.
« Je suis le bon petit de tous les bons grands et je ne saurai être le candidat de la Présidence ni avant ni cette fois-ci », a déclaré JEN.
Une logique de rupture totale
Ajoutée aux deux premières questions, on pouvait lire la réponse à la troisième interrogation dans quelques concepts énoncés: « Reconstruire le football gabonais fragilisé par des maux, des méfaits, des situations, des incidents qu’on souhaiterait tous ranger dans les poubelles de l’histoire. Créer un environnement propice à l’éclosion, à la promotion et au développement des talents ».
Et pour marquer la rupture avec le passé, le candidat ne vient plus essayer comme en 2018, mais vient agir en 2022. Et pour ce faire, il compte non seulement « associer les principaux acteurs du football afin de parvenir aux bons résultats » mais aussi « fédérer autour d’un idéal commun et travailler avec tous les partenaires pour redorer l’image du football gabonais ».
A ce qui semble, c’est tout simplement un amoureux du football, un partisan du changement et au regard de son équipe, il ne serait ni le candidat de la Présidence encore moins un pion de Pierre Alain Mounguengui, même si la sortie de ce dernier a énormément pris du retard par rapport aux années écoulées où sa candidature était connue plusieurs mois avant.
Mais au Gabon, entre ce qui se dit en public et ce qui se fait, surtout dans les coulisses, la barrière est très grande. Laissons donc l’avenir nous édifier !