Dans une déclaration, le ministre des Sports, visiblement choqué, a saisi son collègue de la Justice pour voir clair sur toutes les fédérations sportives nationales.
Depuis la sortie ce 16 décembre de quelques bribes d’une enquête réalisée par un confrère du journal britannique The Guardian, sur les présumés abus sexuels sur jeunes footballeurs de Patrick Assoumou Eyi Capello, actuel directeur technique de la ligue de football de l’Estuaire, la toile bouge et brûle.
Entre besoin de preuves palpables et condamnations tous azimuts, ça va dans toutes les sens. Et voilà qui justifie la sortie, à son tour, du ministre des Sports, Franck Nguéma.
Si cette fois-ci, « Affaire très grave et inacceptable pour les plus hautes autorités du pays dont le Président de la République, Ali Bongo Ondimba », on peut croire, avec une certaine réserve aussi que les choses pourront boucher.
« Sous les Très Hautes instructions du Président de la République, j’ai saisi le ministre de la Justice, Garde des sceaux pour l’ouverture d’une enquête judiciaire dans la communauté du football national pour les abus sexuels ayant été commis à l’encontre des enfants et des jeunes de tous genres, garçons et filles, afin d’identifier les éventuels auteurs et acteurs de ces crimes odieux », a déclaré le patron des Sports.
Sauf que cette fois-ci, il est possible que l’enquête touche tout le milieu sportif gabonais. « J’ai demandé à ma collègue d’élargir l’enquête à toutes les fédérations sportives nationales car il s’agit d’éradiquer désormais du milieu du sport national, les potentiels prédateurs sexuels ».
« Faute de confiance avec la justice gabonaise », les victimes avaient choisi de vivre leur supposée mésaventure dans le silence. Une enquête de plus que votre média va tenter de suivre pour vous !