Pour ce dirigeant du football gabonais, l’élimination prématurée des deux clubs gabonais en coupes africaines constitue la goutte d’eau de trop pour le vase, déjà trop plein. N’est-ce pas une humiliation pour le sport gabonais?
« Fin des illusions « Mangasport et Bouenguidi Sport ». Place désormais à la réalité implacable ; celle qui ne s’accommode pas des atermoiements auxquels nous sommes habitués depuis près de 2 ans maintenant.
Le football a beau être un JEU, ne saurait être assimilé à la loterie et autres jeux de hasard du type PMUG, Bet 241 etc…, où l’on peut gagner dans l’ordre ou le désordre, pourvu que l’horoscope vous soit favorable.
Nous sommes là en sport de compétition, il est donc temps d’arrêter de se cacher sous le tapis de la Covid 19 afin que ce cycle infernal prenne fin.
Il ne saurait question ici de parler de mésaventures pour nos deux représentants puisque nous ne nous sommes pas donnés les moyens de « performer » au-delà du plafond de verre qui nous bouche l’horizon depuis la finale perdue par l’AS SOGARA, il y a 30 ans déjà !
Ne pas pouvoir faire qualifier les joueurs sur lesquels on compte pour étoffer son effectif ou cantonner son défenseur central à ne jouer qu’à domicile parce qu’il serait dépourvu des documents de voyage relèvent de quoi ?
Pour ma part, et contrairement à la fausse théorie qui consiste à dire « On arrête tout, on travaille en vase clos pour une supposée relance vertueuse », il faut plutôt faire un véritable plaidoyer auprès des décideurs institutionnels, politiques et surtout scientifiques afin que les compétitions domestiques reprennent au plus vite si nous voulons d’une part, ne pas tuer des générations entières de footballeurs ( absent à plusieurs CHAN ) et surtout donner un large éventail de choix aux techniciens pour nos différentes sélections nationales, et d’autre part, afin que notre pays rayonne au plan sportif ».