Dans une sortie ce jeudi matin, la chef du service Sports de Gabon 1ère et Présidente de l’Union des femmes reporters sportives du Gabon, exprime dans ses mots, la révolte, la déception, l’inquiétude et lance une alerte.
Révoltée, déçue, inquiète ou simple alerte ? Difficile pour nous de situer cette sortie de notre consœur, Raïssa Laure Medza, chef du service Sports de Gabon 1ère, et Présidente de l’Union des femmes reporters sportives du Gabon (Ufresga) après le match du Gabon contre la Libye.
Et pour ceux qui la connaissent, elle ne sait pas faire dans la gueule de bois, même si cela lui a valu quelques inimitiés ici et là.
« C’est comme ça qu’on s’est beaucoup loupé dans ce pays…. On devient Ministre et ensuite ??? Le sport gabonais n’a pas besoin d’un X ou un Y comme Ministre. Il a besoin d’un assainissement de son environnement, d’un réel éveil de conscience, d’un engagement total pour la performance…, et de la fin des affinités, de la camaraderie… et même, d’un audit des gros financements investis par l’Etat », indique-t-elle.
Pour notre consœur, « Il faut casser sans état d’âme et se mettre à l’œuvre pour reprendre avec des exigences et la fin du clientélisme, passe-droit… »
Comme habitée par une vision apocalyptique de ceux qui tuent le sport au Gabon et qui se sont parfois servi de l’image du Chef de l’Etat pour leurs basses besognes, Mme Medza garde l’espoir qu’« Un jour, mon 1er supporter, Ali Bongo Ondimba, va surprendre tous ceux qui s’engraissent, qui sont le mal de notre sport et nous obligent à vivre l’humiliation et la désillusion quotidienne ».
A lire entre les lignes, on comprend que ceux qui tuent les bonnes idées du Chef de l’Etat sont principalement autour de lui mais dans le monde sportif en tête.
Et notre consœur enfin de proposer : « Il faut bâtir d’abord à la maison, des disciplines solides, structurées, conditionnées, pour aller en quête de performance et de résultats…Il faut donner une âme à notre sport ».
Que ceux qui peuvent comprendre comprennent ce profond message de la présidente de l’Ufresga!
